Famille Garcin
Histoire
Ancienne famille suisse originaire du canton de Genève et de Neuchâtel. Bourgeoise de Neuchâtel (1895 Belmont-sur-Lausanne), de Genève a (une autre branche venue de France a été reçue à Genève en 1883), de Carouge GE (1931 France), de Lancy GE (1853), de Belmont-sur-Lausanne (1874 France) et de Lausanne (1938 France).
Personnalités :
- Laurent Garcin,
né en 1683 à Grenoble et décédé en
1752 à Neuchâtel, prot., de Neuchâtel dès
1710. Fils de Jean, médecin réfugié à Vevey
(1685). Epouse Marguerite Meistre.
Etudes de chirurgie et médecine en Hollande. Chirurgien dans un
régiment
hollandais, puis au service de la Compagnie des Indes orientales. Entre
1720 et
1729, ses voyages l'emmènent au cap de Bonne-Espérance,
en Inde, à Java,
Sumatra et Ceylan, d'où il rapporte des échantillons de
plantes et de graines
qui serviront à Nicolas Laurent Burmann pour rédiger sa
Flora indica. Il
s'intéresse de près aux pratiques des médecins
indiens et chinois qu'il
rencontre. Etabli comme médecin à Neuchâtel en
1732, G. entretient une
correspondance avec d'éminents savants, dont Hermann Boerhaave
et Jean
Jallabert. Il est l'un des premiers savants européens à
établir des relevés
météorologiques systématiques. Correspondant de
l'Académie des sciences de
Paris et membre honoraire de la Société royale de
Londres. Source : DHS https://hls-dhs-dss.ch/fr/
- Jean-Laurent Garcin, né le 19.5.1733 à Neuchâtel et décédé le
9.11.1781 à Begnins, prot., de Neuchâtel. Fils du précédent. Epouse en 1771 Charlotte-Elisabeth
Stürler de Cottens, fille de Ludwig, bailli d'Aubonne. Etudes de philosophie et
théologie à Genève dès 1751. Consacré au ministère en 1757, G. est nommé
suffragant à Fleurier. Il quitte le ministère en 1760, déclaré
"rebelle" par l'Eglise. Précepteur à Leyde, puis à Paris, il s'y fait
connaître comme littérateur et poète; il fréquente le salon des Necker et
collabore à l'Année littéraire, au Mercure de France, au Choix littéraire et au
Journal étranger. En 1760, G. publie La Ruillière, épître de quelque 700 vers
évoquant ses souvenirs du Jura. Suivent des Odes sacrées (1764) et un Traité du
mélodrame, ou réflexions sur la musique dramatique (1772). Etabli dès 1771 au
domaine de Cottens (comm. Begnins), G. se consacre à la botanique et collabore
à l'Encyclopédie d'Yverdon. Il aurait revisé la partie botanique de l'œuvre de
Jean-Jacques Rousseau pour l'édition de Paul Moultou. Source : DHS https://hls-dhs-dss.ch/fr/
Recherchons
tous renseignements généalogiques, historiques
et biographiques
contact: jcromanens@gmail.com