DICTIONNAIRE DE TOPONYMIE ROMANDE
Vous trouverez dans cette liste, des liens avec les dossiers des toponymes étudiées.
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Agglutination : Addition, par erreur de compréhension, d'un élément au début d'un nom, le plus souvent un article défini contracté (au, du). Ex : à la font > Alafont.
Amuïssement : Phénomène par lequel une consonne ou une voyelle cessent d'être prononcées dans un mot. On parle aussi de contraction. Ex : Garau > Grau.
Anthroponymie : Etude des noms de personnes, autrement dit des anthroponymes.
Aphérèse : amputation de l'initiale d'un nom. Ex : Antoine > Toine. Si cette amputation est due à une erreur de compréhension, on parle plutôt de déglutination.
Apocope : C'est un peu le contraire de l'aphérèse. Il s'agit en effet de l'amputation de la finale d'un nom. Ex : Maxime > Max.
Contraction : voir amuïssement.
Déglutination : Aphérèse provoquée par une mauvaise compréhension du mot, en général à cause d'un article placé devant lui. Ex : Badie, venant du catalan ou de l'occitan "l'abadia" (= l'abbaye), compris comme "la badia".
Dérivation : Le fait d'ajouter un suffixe (ou un préfixe) à un nom. Ex : Martin > Martineau.
Diminutif : Nom formé à l'aide d'un suffixe diminutif, utilisé en général pour exprimer la filiation. Les suffixes diminutifs catalans les plus fréquents sont -ET, -OT.
Dissimilation : Phénomène qui consiste à modifier ou supprimer un son qui est répété deux fois dans le nom. Ex : Bernard > Bénard.
Epenthèse : Apparition à l'intérieur d'un mot d'un phonème non étymologique, en général pour adoucir une articulation inhabituelle. Ex : Drouin > Derouin.
Etymologie : Etude de l'origine des mots.
Hypocoristique : Forme familière et affectueuse d'un nom, créée par dérivation (Bon > Bonet) ou par aphérèse (Antoine > Toine), ou par les deux à la fois (Antoine > Antoinette > Toinette).
Labialisation : Phénomène par lequel la consonne L, placée devant une autre consonne, s'est transformée en un son proche du W, qui s'orthographiera ensuite U. Ex : Arnald > Arnaud, Albert > Aubert.
Matronyme : Nom de famille transmis par la mère. Ex : le nom Fabre est un patronyme, mais Fabresse est un matronyme.
Métaphore, métonymie : Deux figures de style qui jouent un rôle essentiel dans la formation des surnoms. La plus fréquente est la métonymie. Lorsqu'on appelle quelqu'un "Bosch" (= le bois), on le désigne par le lieu où il habite ; si on l'appelle Farine, on le désigne par la matière qu'il travaille. Quand on a affaire à des sobriquets, on ne sait jamais si on a affaire a une métaphore (= comparaison sous-entendue) ou à une métonymie. Prenons une personne qui s'appelle Poisson : l'a-t-on surnommée ainsi parce qu'elle pêche du poisson (métonymie), ou parce qu'elle ressemble au poisson, par son physique ou son comportement (métaphore) ? Le problème est insoluble, il suffit simplement de le savoir !
Métathèse : Inversion de deux sons à l'intérieur d'un mot. Ex : Cabrier > Crabier (gardien de chèvres).
Métonymie : voir métaphore.
Onomastique : Etude des noms propres (noms de lieux et noms de personnes).
Patronyme : Anthroponyme transmis par le père. La plupart des noms de famille sont des patronymes.
Prosthétique (ou prothétique) : Se dit d'un son qui s'ajoute devant un mot. L'exemple le plus connu est celui du E devant le groupe S + consonne. Ex : Stephanus > Esteve, Etienne.
Rhotacisme : Phénomène phonétique qui consiste à transformer en r la consonne l, ou une consonne proche du l dans le nom. Ex : Basile > Bazire. Tolzà (Toulousain en catalan) > Tolrà.
Sobriquet : Surnom familier, le plus souvent moqueur.
Toponymie : Etude des noms de lieux ou toponymes.
Arzillière
du latin argilla, argile, terrain argileux.
Arzille, Arzillex, Arzellier, Arzilly, Arzillière.
" En Arzillières, une demye pose de terre... " (Grosse
de Vuippens n° 22 - folio 64 - 1635)
" Arsillières ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 -
folio 33).
Assaillettes (Fontaine des): " Fontaine des
Assaillettes " citée en 1703 (ASHF, tome XII, 1926, page
414).
Aveneyres: endroit semé en avoine
Bapst (Vers les): En 1880 y vivaient François
Tornare et son épouse, Françoise Philipona ainsi que Joseph et
JeanVilloz. Il y avait aussi la famille de Joseph Pythoud et de
Nodose Buchs.
Beauregard (En): " Beau Regard soit le Fouz
" (Foux, Fou, Fouz vient du latin fagus " hêtre
")
" En Palluz soit au Fou " cité dans le cadastre n° C
66 en 1700.
Terre appartenant aux hoirs de Jean Mullet. Pas de chapelle.
A Sorens en 1745, existait la chapelle du Beauregard, au lieu-dit
" Es-Marets ",
alias en Pallud (voir chapitre " Les chapelles à Sorens
").
" En Beauregard ", cité dans le cadastre n° C17 (Couvent)
en 1767. Giette de
noble seigneur François-Joseph, Nicolas Toussaint de Feguely,
ancien advoyer
de Morat. Pas de construction.
Biaux: bouleaux
Bochat: diminutif de bois désignant un bosquet, un fourré, un terrain broussailleux.
Bornal: canalisation de bois conduisant de
l'eau; trou, cavité.
Borzeau
de Borgeau, Bourgeau, faubourg, quartier, hameau. Etymologie:
diminutif de
bourg par le suffixe - ellus.
" Le Borjiau " cité le 28 octobre 1341 (Uldéric et
ses frères, fils de feu Marion) .
" Au Burjaux ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 - folio
33).
" Bourzaux " cité dans le cadastre de 1698. Divisé en
douze parcelles dont une
bâti d'une maison appartenant à Jean et Gaspard Ropraz.
Quelques autres
propriétaires: Anne Morand, François Gobet, Joseph Fragnière,
Jean-Joseph
(Plan n° 8).
En 1880, la famille de Clément Ropraz y vivait.
Autres toponymes :
- Borgeau, hameau de Martigny-Bourg
- En Borgeod à Pailly
Cambrellet
Doit être rapproché du patois kambriôla, qui dans l'argot de
Sorens-Gumeffens, se dit pour chambre.
Carroz (Le)
" En la Fin du Carroz ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34
- folio 33).
Nom porté par un quinzaine de lieux-dits fribourgeois, qui, avec
un sens assez
délicats à déterminer -ceux de " coin, angle; coin de
terre " étant
particulièrement bien attestés en patois. est un dérivé du
latin quadrare
" rendre carré "; FEW, II, 1392; Glossaire, III, 111.
Champgenoud (En) (voir Pragenoud)
" Champgenoud ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 - folio
33).
Champmory (En)
" Champmorel " cité dans le cadastre n° 156 (Sorens -
1698). Une maison se
trouve sur cette terre appartenant sans doute à Jacques Ropraz (plan
n° 9).
Ce champ a du appartenir à un membre de la famille Morel, très
ancienne
famille de Sorens, aujourd'hui éteinte.
Chaussiaz (La)
vient du latin calceata, désignant une ancienne voie empierrée,
de construction romaine. Chemin, route surélevée ou digue
traversant un marais.
" Chossia " cité dans le cadastre de Sorens en 1698.
Chenevière (Es)
" Es Chenevière": cité le 23 septembre 1767 (GV n°
65 - folio 335).
Dérivé en - aria de chanvre, du bas latin canapu pour cannabis
(FEW, II, 210;
Glossaire, III, 502; Jaccard, 84. Lieu où l'on cultive le
chanvre.
Chesaux (Es)
Vient du latin " casale ", appartenant à la maison (FEW,
II, 454; Jaccard, 86;
Glossaire, III, 518). Le mot a en Suisse de multiple sens, le
plus ancien étant
celui de " terrain sur lequel est construit un bâtiment
" (Aebischer, 96).
Ciernes: lieux où a été pratiqué le défrichage.
Closy
de clos, petit pré mis à clos, le plus souvent près du
village; parchet de vigne bien délimité. Vient du latin clausum
" fermé ". " Es Closels ": cité le 22/02/1674
(GM n° 34 - folio 33).
Colloques (Pré des)
" Pré des Colloques ": cité le 18 novembre 1767 (GM n°
90 - folio 72).
Comba, Combaz
Combe, petit vallon. Vient du gaulois cumba, " combe ".
" En la Combaz " (Grosse de Vuippens n° 22 - folio 64vo
- 1635).
Vient peut-être de la famille Comba, de Sorens, aujourd'hui éteinte.
Combattequi (En)
Compagnonet (Au)
" Au Clouz du Perix (?) se dit à présent au Compagnionnet
" (Grosse de
Vuippens n° 22 - 1635)
" Compagnonet ", cité dans le cadastre n° 156 (Sorens
- 1698), une maison se
trouve sur cette terre appartenant aux hoirs de Jacques Morand (plan
n° 9).
Condémine
Etendue de terre, d'habitude labourable, appartenant à une
communauté ;
d'un mot bas latin condamina, peut-être lui-même dérivé d'un
autre mot bas
latin condoma " ensemble de la maison ".
" Eis Condemines " cité comme possession de la Grange
de Marsens en 1469, ACF Grosses de Marsens, 2, 5, 9; ASHF tome
XII, 1926, page 414.
" Es Condemine ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 -
folio 30).
Corjon (Le)
Dérivé en -ione de curbus pour curvus; Jaccard, 107.
Autres lieux-dits en Suisse:
- ch. Corjon 1040 Echallens
- Le Corjon 1608 Chesalles-sur-Oron
- ch. Corjon 1042 Assens
- En Corjon 1026 Echandens
- ch. de Corjon 1020 Renens
Costaz Richard (En)
" En Costaz Richard ", cité dans le cadastre n° 152
en 1698. Sur cette terre, dans la forêt, se trouvait la borne de
séparation des trois baillages: Romont, Vuippens et Pont.
Croix (Sur)
Crotannaz
Est rattaché à cette famille selon Aebischer. Crottaz,
crottes: petite grotte, caverne.
Etymologie: latin crypta " souterrain ".
Cretollier
Vient peut-être du patois krêta " crête " et oji
" oiseau ".
" En Crestollier aultrement au Siour (?) " (Grosse de
Vuippens n° 22 - 1635)
" Crestollier " cité en 1674 (GM n° 34 - folio 14).
Croix de Villard (Vers la)
" Vers la Croix de Villard ": cité le 23 septembre
1767 (GV n° 65 - folio 335).
Cudré (En)
Dérivé en - etum de coudre, désignant le coudrier, le
noisetier; FEW II, 1241;
Glossaire, IV, 976; Jaccard, 112.
Autres lieux-dits en Suisse:
- Praz Cudré (Avry-devant-Pont), En Cudré (Sorens), En Cudré (Villaz-St-Pierre)
" Cudré " cité dans le cadastre n° 156 (Sorens -
1698), une maison se trouve sur cette terre appartenant à
Etienne Deschoux (plan n° 7).
Une famille Decudré (aujourd'hui Cudré) est citée à Sorens au
XVIème siècle.
Reconnaissance de Claude et Peterman, fils de feu Claude, fils de
feu Reymont Decudre, dudict Sorens (Grosse de Vuippens n° 28 -
1593 - folio 203 vo)
Dard (Au)
" Au Dard ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 - folio 33).
Viendrait du patois dardâ, verbe qui signifie "soigner
du bétail".
Drognens
autres lieu-dits : pl. d'armes de Drognens 1680 Romont (FR)
ch. Drognens 1679 Villaraboud
Eschillieribo
" Eschillieribo": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 -
folio 33).
Essivaz (L')
" L'Essivaz ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 - folio
33).
A peut-être un lien avec la famille Esseiva qui a demeuré à
Sorens très
longtemps.
Estarpa (Es)
" Es Estarpa " cité le 5/10/1676 (GM n° 34 - folio 2).
Propriétaire: Jacques, fils de feu Etienne Ayer. Dérivé de
estirpare (latin extirpare : arracher).
Même origine que le lieu-dit " Aux Esterpeys " à
Grangettes (FR).
Fin Delez
" De l'autre côté ". Utilisé comme adverbe à la
suite d'un substantif: Praz Delé
Fin de Villard (En)
" En la Fin de Villard " cité dans le cadastre n° C
17 (Couvent) en 1767.
A englobé Mons Jovis, coincé entre la Chaussiaz, Gottagery et
l'Hautierdoz
(planche n° 22).
Fontana à Mousson
" Fontana à Mousson " cité comme possession de la
Grange de Marsens en
1469, ACF Grosses de Marsens, 2, 5, 9; ASHF tome XII, 1926, page
414.
La fontaine à Mousson. Mousson peut venir soit du patois moutson
: membre
écourté, pompon; soit de moutso : ours, équeuté, sans queue.
Pourrait ici désigné la fontaine ou la source à laquelle
venait boire les
" moutso ", c'est à dire les chevreuils (la fontana à
moutso)
Forge (Place de la)
" Place de la Forge, jadis ruinée... " citée en 1674
(GM n°34 - folio 14).
Gaudrons (Vers les)
Ancienne terre de la famille Gauderon (ou Gouldron) originaire de
Gumefens
et de La Tour de Trême.
En 1768, la famille de Claude Privet y vivait.
Genevrex (En) voir En Palluz
" En Genevrex " cité comme possession de la Grange de
Marsens en 1469, ACF
Grosses de Marsens, 2, 5, 9; ASHF tome XII, 1926, page 414.
Dérivé de jeniperu " genièvre " pour juniperus par
le suffixe - etum, désignant
des endroits où abondent les genièvres; Jaccard, 184.
Gérignoz
Ce nom vient de Jurinicus et Jurensis, ruisseau descendant d'un
lieu élevé et
boisé
Gisettaz
de gite, giète, giètaz. Patûrage intermédiaire entre l'alpage
d'été et l'exploitation du bas (Gissettaz, Gissettes)
Autre toponyme: la Gissettaz 1627 Vaulruz
Gottagery
du bas latin gota, gotale, petite source et gery, de la racine
jur, joux signifiant forêt. Petite source [venant] de la forêt.
" Gottagery " cité comme possession de la Grange de
Marsens en 1469, ACF Grosses de Marsens, 2, 5, 9; ASHF tome XII,
1926, page 414.
" En Gottagirell " cité le 21/02/1674 (GM n° 34 -
folio 23).
Grossa Pierra
" En Grossa Pierra aultrement dit Saulgier " (Grosse de
Vuippens n° 22 - 1635).
Hautierdoz
Tierdoz (Tierde): terrain en pente, talus. Autrefois comme nom
commun,
tierdoz a désigné un bourrelet de terre artificiel servant de
limite entre les
champs. Du latin termitus pour terminus " limite ".
Jorettes (Les)
Jorettaz : diminutif féminin en - itta du gaulois " juris
", bois de montagne.
Jorettaz à Estavannens et Jorettes à Semsales.
Jotterand
Du nom de famille Jotterand qui existe encore dans le canton de
Vaud.
Vers 1710, une famille Pugin, originaire d'Echarlens, y vivait (GV
n° 37).
Lya (Sous Lias)
Lyâ: pièce de monnaie valant un liard.
La Liaz (Bagnes - VS) et L'Alliaz (Blonay - VD) désignent des
terrains où
abondent soit l'orpin âcre, soit l'ail sauvage.
Vient peut-être aussi de la famille Lyaz (aujourd'hui Luya) qui
est citée à
Sorens dès 1664.
En 1880, la famille de Mathias Tornare y vit.
Maladeyre (la)
Malessert
" Malessert " cité comme possession de la Grange de
Marsens en 1469, ACF Grosses de Marsens, 2, 5, 9; ASHF tome XII,
1926, page 414.
" En Malessert ": cité le 12/07/1680 (GM n° 34 -
folio 45).
Composé de mal et d'essert " terrain obtenu par défrichement
".
Es Manges
Parcelle de terre ou de bois de forme allongée, rappelant une
manche (patois:
mandze). Etymologie latine: manica, " manche ".
" Es Manges ": cité le 12/07/1680 (GM n° 34 - folio
45) et " Es Manges dernièrement et de présent En Praz
Genoud ": cité le 7 novembre 1710 (GM n° 37 - folio 227).
Marais (Les)
" Es Marais " cité en 1673 (GM n°34 - folio 12). En
1880, les familles de Jean Tornare et d'Antoine Tissot y vivent.
Martenand
Nom d'origine peu claire. Il pourrait s'agir d'une graphie défectueuse
pour
Martenan, où l'on pourrait voir un accusatif de la déclinaison
d'origine
germanique en -a, -anem, sur Martina, féminin de Martin (Aebischer,
149).
" Martinant ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 - folio
33).
" En Martenan ": dictionnaire 1832
" Martenan ": carte 1987.
" En Martenand ": annuaire 1992-93
Autres lieux-dits en Suisse:
- Chemin Martenand 1239 Collex
Melleret (En)
" En Villard en Melleret d'amont du chemin... ": cité
le 23 septembre 1767 (GV n° 65 - folio 335).
Dérivé de malum " pomme " par le suffixe - arium pour
désigner une
pommeraie.
Menasses Montjouen (voir Montjovis)
" En la Menasse " Françoise, fille de feu Gabriel
Buzon et femme de François Roud, fils de feu Jeannod Roud (Grosse
de Vuippens n° 22 - folio 55vo- 1635).
" En la Menasses " cité en 1674 (GM n° 34 - folio 16).
Montbiollin (En)
" En Montiollin ", cité dans la cadastre n° C 17 (Couvent)
en 1767. Situé entre Grosses Rontes, Petites Rontes et Au
Riondel.
Dérivé de mons " mont " et du diminutif biollin
" petit bouleau " ( biola " bouleau " ) ?
Montjovis
voir panneau.
Nervaux (Des)
Vient d'une graphie approximative pour Neirevaux, composé de
neire " noire " et vaux " vallée ", Jaccard
305 (Aebisher, 163).
Autre lieu-dit : " En Nervaux " à Prez-Vers-Siviriez.
" Des Nervaux ": cité le 12/07/1680 (GM n° 34 - folio
45).
Noyer (Au)
" Au Noyer": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 - folio 33).
Obeccaz
Etymologie inconnue.
Paccot (Au Clos)
Vient d'un mot suisse romand paccot " boue " appliqué
à des terrains
boueux ".
" Cloz Paccot " cité dans le cadastre de 1698.
" Au Clos Paccot ": cité le 23 septembre 1767 (GV n°
65 - folio 335).
Pala (En la)
Du patois pàla " pelle ", désignat un terrain plat.
Jaccard, 327; FEW, VII, 476.
" En la Pala " cité comme possession de la Grange de
Marsens en 1469, ACF Grosses de Marsens, 2, 5, 9; ASHF tome XII,
1926, page 414.
" En la Palaz " cité dans le cadastre de 1698.
" La Pallaz " cité dans l'annuaire de 1992-93.
Palluz (En) voir En Genevrex, et En Beauregard
Vient du latin palus " marais ".
" En Palluz " cité comme possession de la Grange de
Marsens en 1469, ACF Grosses de Marsens, 2, 5, 9; ASHF tome XII,
1926, page 414.
" En Pallud " cité dans le cadastre de 1698.
" En Palud " cité dans le recensement de 1880.
En 1880, y vivaient les familles de Jacques et de Léon Tornare.
Pecosire (La)
du patois pécoji: bec-oji, bec d'oiseau (espèces de primevères:
lieux où elles abondent).
Pépin
" Pépin " cité comme possession de la Grange de
Marsens en 1469, ACF Grosses de Marsens, 2, 5, 9; ASHF tome XII,
1926, page 414.
A été très longtemps la ferme de l'abbaye d'Humilimont.
Perrex (En)
Dérivé en - etum de pierre, au sens d' " endroit pierreux
". Lieu-dit du même nom à Charmey, Crésuz et Villarvolard.
Pierres (Es)
" Es Pierres ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 - folio
33).
Plattier (En)
Dérivé de plat.
" En Plattier ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 - folio
33).
Autre lieu-dit: En Plattier 1670 Ursy
Praz Genoud (En)
" Prazgenoux (Pragenoux) " cité en 1676 (GM n° 34 -
folio 19).
L'Histoire de cette ferme de Pragenoud est riche comme sa terre
et féconde comme la famille qui l'a exploitée durant près de
deux siècles.
Cette terre a appartenu avant le XVIIème siècle à la famille
Bugeon, famille gruérienne aujourd'hui disparue. La terre
s'appelait alors " Es Manges ".
Ce n'est qu'au début du XVIIIème siècle, qu'elle s'est nommée
" En Prazgenoud ". Faut-il y voir le fait qu'elle ait
appartenu à une famille Genoud ( le praz genoud: le pré à
Genoud) à une certaine période ?
Par mariage, elle est ensuite passée dans la famille Romanens et
ce, jusqu'au début du XXème siècle.
Dans un acte du 10 décembre 1676 (Grosse de Marsens n°34 /
folio 19) Barbille Bugeon (Bujon), épouse de Claude Romanens,
possèdait sept seytorées de pré sur lesquelles était une
grange sizes sus ledit Sorens au lieu-dit Es Manges et à présent
En Pragenoux [...].
Rappelons qu'une seytorée ou soiture est la surface cultivée
qu'un homme peut faucher en une seule journée.
En 1710, Jacques, Jean et Joseph, fils de feu Claude Romanens,
possèdaient " sept seytorées de prez, jouxte la possession
de Jean-Pierre Pugin, d'Echarlens. Ce lieu s'appelle présentement
En Praz-Genoud, autrefois c'estait Es Manges.
En 1767, Jean, Jacques, Mayon et Françoise, enfants de feu Jean
Romanens possèdent en Mallessert, au lieu-dit En Prazgenoud,
neuf seitorées et demy de pré sur lesquels sont nouvellement
construites une maison et une grange.
En 1812, Jean-Joseph Romanens possède au lieu-dit " En
Prazgenoud " n° 9, une maison et une grange simple en bois
et en bardeaux le tout petit et en mauvais état. Il assure le
tout pour 300,00 frs (AEF - cadastre du Feu de Sorens Af 2a).
En 1825, Jean-Joseph Romanens possède une maison et une grange
simple au lieu-dit " En Prazgenoud, 9 " le tout petit
et en mauvais état (Cadastre du Feu de Sorens - 1825).
En 1829, Jean-Joseph Romanens (IIR) fait construire une maison et
une grange simple en bois et en bardeaux au lieu-dit " En
Prazgenoud, 115 " (Cadastre du Feu de Sorens - 1829).
Praz Mettraux
Du nom de famille " Mettraux "
" Pra Maittraux (Pras Maistraux) sus Sorens dit en Malessert
" cité le 5/10/1676 (GM n° 34 - folio 2). Propriétaire:
Jacques, fils de feu Etienne Ayer.
" Pra Mestraux en Malessert " cité le 5/10/1676 (GM n°
34 - folio 7). Propriétaire: Pierre, fils de feu Etienne Ayer.
Pra Noually
Déformation de " novallys " de novellus nouveau, désignant
un terrain nouvellement défriché ?
" Pra Noually " cité le 5/10/1676 (GM n° 34 - folio 2).
Propriétaire: Jacques, fils de feu Etienne Ayer.
Riondel (Au)
" Au Riondel ", cité dans le cadastre n° C 17 (Couvent)
en 1767.
Diminutif en - el du patois ryon " rond " pour désigner
un terrain plus ou moins circulaire. Jaccard, 387.
Autre lieu-dit : En Riondet à Bussy.
Rontes (Grosses)
" Grosses Rontes ", cité dans le cadastre n° C 17 (Couvent)
en 1767.
Très probablement terrain nouvellement défriché. De rontre:
ouvrir avec la charrue un terrain nouveau.
Rontes (Petites)
" Petites Rontes ", cité dans le cadastre n° C 17 (Couvent)
en 1767.
Saint-Bernard (Au)
" Au Saint-Bernard ", cité dans le cadastre n° C 17 (Couvent)
en 1767.
Situé en la Fin de Lès. Au dessus d'En la Clavaleire, entre les
Closels, la
charrière publique et le territoire de Gumefens (planche n° 13).
Sauges (Les)
" Les Sauges " cité comme possession de la Grange de
Marsens en 1469, ACF
Grosses de Marsens, 2, 5, 9; ASHF tome XII, 1926, page 414.
" En la Saulge " (Grosse de Vuippens n° 22 - 1635)
" Plan Saugi": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 - folio
33).
Vient du nom de la plante (latin salvia). Endroit où cette
plante abonde.
Taillies (En)
" En Taillies ": cité en 1674 (GM n° 34 - folio 54).
Tours (Es)
" Es Tours ": cité le 23 septembre 1767 (GV n° 65 -
folio 335).
Verdel (En)
Pourrait désigné sous la forme verdalla, le Chenopodium Bonus
Henricus L.,
c'est-à-dire l'ansérine ou épinard sauvage (Savoy, 128).
" En Verdel ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 - folio
30).
Vernaz (La)
Du gaulois verno - " aune ".
Au XVIIIème siècle, y vivait la famille Gobet.
Versannes (Les)
Terre préparée pour être ensemencée selon Aebischer. Mais ce
mot a aussi le
sens de mesure agraire ou encore de jachère en ancien français.
En Valais, il
désigne l'ancien système de culture par provignage. Etymologie:
dérivé de
verser selon FEW (Walther von Wartburg, " Französisches étymologisches
wörterbuch ").
" Es Versannes ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34 -
folio 30).
" Versannes " cité dans le cadastre n° 156 (Sorens -
1698), une maison et une
petite construction (plan n° 5) se trouvent sur la terre
appartenant aux hoirs
de Jean Ropraz, hôte de Sorens.
En 1880, la famille de Pierre-Joseph Dévaud y vivait.
Vivier (En)
" En Vivier " cité en 1674 (GM n° 34 - folio 14).
Vuasson
de vuasse, terrain boueux, plein d'eau, marais.
" Es Vuazon (Vuason) ": cité le 22/02/1674 (GM n° 34
- folio 33).
Vulpillière
Dérivé en -aria du diminutif vulpiculus, de vulpes "
renard ", qui se retrouve dans l'ancien français goupil.
Jaccard, 530; FEW, XIV, 645.
Autre lieu-dit : La Vulpillière (Lussy) et Vulpillières (Cottens)
" Vulpillière": cité le 12/07/1680 (GM n° 34 - folio
45).
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