Famille Zurkinden
| Histoire Ancienne famille suisse originaire du canton de Fribourg. Bourgeoise de Basel (1929 Düdingen FR), de Basel (1923 Fribourg FR), de Düdingen (a), de Fribourg (a), de Wünnewil (a), de Lausanne (1957 Fribourg FR), de Sion (1921) et de Zürich (1955 Fribourg FR). La branche des Zurkinden bernois :
Famille bourgeoise de Berne, dont Peter, boulanger et membre du Grand Conseil dès 1445, est l'ancêtre. Son fils Niklaus entra au Petit Conseil en 1472. La famille, peu ramifiée, donna six membres du Petit Conseil. Parmi ces derniers, Niklaus, déjà cité, et deux de ses petits-fils, les demi-frères Niklaus et Samuel, occupèrent la charge de banneret de la corporation des Boulangers. Samuel fut également secrétaire de la ville, tout comme son père Niklaus. Les Z. s'allièrent avec d'autres familles bourgeoises de Berne. Ils s'éteignirent en lignée masculine en 1679 déjà. Source :
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Personnalités :
- Niklaus Zurkinden, décédé en 1510/1511, de Berne. Fils de Peter, membre du Grand Conseil. NN. Membre du Grand Conseil de Berne (dès 1468 ), receveur de l'ohmgeld des bourgeois (1471-1472), membre du Petit Conseil (1472 et dès 1481), châtelain de Zweisimmen (1472-1480), maisonneur (1480-1481), banneret de la corporation des Boulangers (1484-1496, 1500-1504 et 1506-1508), receveur du Böspfennig (1487-1488 et 1493-1495), surintendant des péages (1498-1508) et receveur de l'ohmgeld du Conseil (1502-1504). Plusieurs fois délégué à la Diète. Z. s'illustra notamment comme capitaine lors de l'expédition de Mulhouse (1468), durant la prise de La Tour-de-Peilz et de Vevey (1476), ainsi que pendant la campagne contre Saluces (1487). Source :
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- Niklaus Zurkinden, né le 31.10.1506 à Berne et décédé le 20.9.1588 à Berne, prot., de Berne. Fils de Niklaus. Epouse 1) Appolonia Vogt, 2) 1532 Elsbeth Hugi, 3) 1536 Elsbeth Hab. On ignore comment Z. acquit sa vaste et brillante culture; on sait seulement qu'il fréquenta l'école latine de Berne et fut instruit par le secrétaire de la ville Niklaus Schaller. Membre du Grand Conseil, notaire et greffier du tribunal (dès 1528), il fut bailli de Sumiswald (1532), Bonmont (1537) et Nyon (1544), trésorier du Pays allemand (dès 1547), puis du Pays romand, commissaire général du Pays de Vaud (1551 et 1565-1572) et secrétaire de la ville de Berne (1561-1565). Il participa aux négociations que Berne mena avec Fribourg sur le partage du comté de Gruyère et avec la Savoie en préalable au traité de Lausanne de 1564. Par ses traductions de textes juridiques, liturgiques et catéchétiques, il contribua au développement ecclésiastique du Pays de Vaud. Lors de conflits doctrinaux, même entre Berne et la Genève calviniste, il s'efforça, en tant qu'homme politique expert en théologie, de maintenir la paix et l'unité de l'Eglise. Il défendait une attitude ouverte fondée sur l'idée que la charité chrétienne primait sur l'orthodoxie dogmatique (actio debet esse vita christiani hominis potius quam speculatio). Il fut un ami de Calvin, malgré des réserves sur le cas de Michel Servet et sur la prédestination. Avec Sébastien Castellion, il prôna la tolérance envers les non-conformistes religieux. Il traitait les catholiques avec respect et refusait l'usage de la violence contre les hérétiques. Tardivement chargé de continuer la chronique bernoise de Valerius Anshelm, il ne réussit plus à s'en acquitter. Sa correspondance avec de grands contemporains est de haute valeur. Source :
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- Niklaus Zurkinden, né vers le 5.1.1552 à Berne et décédé vers 1624/1625, prot., de Berne. Fils de Niklaus et d'Elsbeth Hab. Demi-frère de Samuel. Epouse 1) NN, 2) 1580 Magdalena Rutschert, 3) 1599 Barbara NN, 4) 1609 Elisabeth Meyer. Membre du Grand Conseil de Berne (dès 1578), amman de la maison de ville (1584-1588), bailli de Saanen (1588-1593), membre du Petit Conseil (dès 1593), banneret de la corporation des Boulangers (1593-1597, 1601-1605, 1609-1613 et 1618-1621), inspecteur des églises pour le Conseil (1601-1622). Plusieurs fois délégué à la Diète. Source :
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- Samuel Zurkinden, né en 1533 probablement à Sumiswald, 24.9.1577 à Berne (de la peste), prot., de Berne. Fils de Niklaus et d'Elsbeth Hugi. Demi-frère de Niklaus. Epouse en 1553 Dorothea Wyss. Etudes à la Sorbonne à Paris (1548-1550). Secrétaire à la cour d'appel et des finances du Pays de Vaud (1553-1555), membre du Grand Conseil de Berne (dès 1554), secrétaire du Conseil (dès 1555), bailli de Münchenbuchsee (1562-1564), secrétaire de ville à la suite de son père (1565-1573), membre du Petit Conseil (dès 1573), banneret de la corporation des Boulangers (dès 1574), puis à nouveau secrétaire de ville à la demande des deux avoyers bernois. Source :
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La
branche des Zurkinden fribourgeois L’origine des Zurkinden de Fribourg (Villle) peut être fixée avec précision aux années 1380 environ: un Zurkinden est déjà signalé en 1445 comme un riche membre de la bourgeoisie, exerçant la profession de tailleur. Ce qui est curieux, c’est que le nom Zurkinden n’apparaît nulle part avant cette date dans les villages de la campagne Fribourgeoise, comme tant d’autres bourgeois. Il est possible que les Zurkinden de Fribourg soient venus d’ailleurs s’implanter à Fribourg, comme bien d’autres à cette époque, de France (Lorraine notamment) (contribution de M. Nicolas Morard, ancien archiviste de l'Etat de Fribourg). Personnalités :
- Irène Zurkinden, née le 11.12.1909 à Bâle et décédée le 27.12.1987 à Bâle, cath., de Bâle. Fille de François Ernest Emile et de Johanna Lang. Formation de dessinatrice de mode à l'école des arts appliqués de Bâle (1924-1929, classes de dessin, peinture et graphisme, notamment chez Arnold Fiechter), séjour à Paris (1929), formation de créatrice de tissus, études à l'académie de la Grande Chaumière. Z. entra en contact avec Meret Oppenheim et les surréalistes. Elle séjourna entre Paris et Bâle jusqu'en 1939 et vécut avec le musicien allemand Kurt Fenster dès 1934. De retour à Bâle (1941), elle exposa avec le Groupe 33 (1942) et participa par la suite à toutes les expositions de cette association bâloise d'artistes. Elle réalisa des œuvres de commande (portraits, publicités, natures mortes, dessins et illustrations pour des livres) et des projets de décors, costumes et autres éléments de décoration pour les théâtres de Bâle. Dès 1929, expositions de groupe ou individuelles (notamment en 1985 au Kunstmuseum de Bâle). Prix des beaux-arts de la Regio Basiliensis en 1982. Source
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La branche des Zurkinden bâlois :
Famille bâloise parvenue à la chevalerie au service de l'évêque. Les Z., également connus sous les patronymes dir Chindon, der Kinden ou Puerorum, sont mentionnés pour la première fois en 1236 avec Johannes et représentés au Conseil dès le XIIIe s. Niklaus (✝ vers 1344), partisan de l'évêque de Bâle pendant le conflit qui opposa ce dernier à l'empereur Albert Ier, défendit en 1308 la place forte de Fürstenstein sur le Blauen et fut blessé par Peter Schaler. Les Z. tinrent des fiefs de l'évêque, des seigneurs de Rötteln et de Liebenstein; ils possédèrent des biens à Bâle, dans le nord du pays bâlois, dans le Sundgau et dans le sud du Bade. La famille s'éteignit en lignée masculine au début du XVe s. avec Conrad. Source :
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Lien vers des sites familiaux : http://www.thierryegger.ch/Genealogie/arbre_genealogique_zurkinden.htm
Etymologie
Armoiries Famille Zurkinden
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