Famille Ruchonnet


Histoire

Ancienne famille suisse originaire du canton de Genève. Bourgeoise de Bernex (1926 Saint-Saphorin VD), de Genève (1953 Puidoux VD), de Genève      (1901 Saint-Saphorin VD), de Lancy (1913 Saint-Saphorin VD), de Les Thioleyres (a), de Puidoux (a), de Rivaz (a) et de Saint-Saphorin (a).

 

Personnalités :

 

- Louis Ruchonnet, né le 28.4.1834 à Lausanne et décédé le 14.9.1893 à Berne, prot., de Saint-Saphorin (Lavaux). Fils de François-Louis, maître d'armes, et de Susanne Boomer, Anglaise. Epouse 1) 1861 Gabrielle Ernestine Wilhelmine Rogivue, dite Mina, fille d'Auguste Rogivue, 2) 1874 Elise Borgognon, fille de Jean-Louis, juge cantonal. Licence en droit à Lausanne (1856), brevet d'avocat (1858). R. ouvrit son étude à Lausanne en 1859. Il fonda en 1864 l'Union vaudoise de crédit selon des principes coopératifs, puis, en 1867, une Caisse populaire pour les ouvriers. Elu député au Grand Conseil vaudois (1863), conseiller communal (législatif) à Lausanne (1866-1868, 1878-1881), R., avec Victor Ruffy, reconstruisit l'unité du parti radical, défaite en 1862, s'imposa comme son chef incontesté et fonda son organe, La Revue. Au Conseil d'Etat (Instruction publique et cultes 1868-1871, 1873-1874, Militaire 1872-1873), il réorganisa l'instruction supérieure et posa les fondements de la future université de Lausanne.

Elu au Conseil national en 1866, il devint le leader des fédéralistes romands et, avec les conservateurs catholiques, mena la campagne contre le projet de constitution de 1872. Sa victoire contre ce texte consolida sa stature d'homme politique d'envergure nationale. Après sa démission du gouvernement vaudois en 1874, il reprit ses activités d'avocat et continua à inspirer la politique vaudoise au Grand Conseil (1874-1881). Sollicité pour le Conseil fédéral en 1875, il refusa son élection. Son accession au gouvernement fédéral parut cependant nécessaire pour parachever la réconciliation entre radicaux romands et alémaniques après les combats constitutionnels de 1872 et 1874 et les luttes ferroviaires (R. fut un fervent défenseur du Simplon). En 1881, R. finit par accepter une nouvelle élection. Ses débuts au Conseil fédéral, où il dirigea dès 1882 le Département de justice et police après un bref passage par celui du commerce et de l'agriculture, furent marqués par son opposition à l'ultramontanisme. Les attaques des conservateurs contre plusieurs projets de loi et la défaite subie par les radicaux à propos du "bailli scolaire" incitèrent R. à revoir sa politique. Il s'engagea dès lors dans la résolution de la crise du Kulturkampf. Il œuvra ensuite au règlement du conflit tessinois en 1890. Bien que fédéraliste, il perçut la nécessité d'une unification des droits civil et pénal en Suisse, dont il posa les premières pierres. Son chef-d'œuvre juridique reste toutefois la loi sur la poursuite pour dettes et la faillite, adoptée en votation populaire en 1889. Il fut président de la Confédération en 1883 (à la tête du Département politique pendant cette année) et 1890. Proche des milieux pacifistes (il participa à plusieurs congrès de la paix), R. chercha également à améliorer le sort des ouvriers (assurances sociales). Docteur honoris causa de l'université de Berne (1886). Franc-maçon. Bellettrien (1850), puis Helvétien (1850).

Source : DHS https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/004362/2012-05-25/

 

- Alain Ruchonnet, vigneron-encaveur à Lavaux UNESCO comme plusieurs de ses ancêtres, il est également connu comme l’ancien chef des pompiers de Rivaz, puis de St-Saphorin. Après plus de trente ans au service de la population, Alain Ruchonnet continue d’entretenir la flamme. Sa cave abrite un trésor pour tous ceux qui ont rêvé de conduire l’un des fameux camions rouges : une collection de près d’un millier d’objets liés aux sapeurs-pompiers. Concernant les 650 casques en provenance de 95 pays. https://www.st-saph.ch/

 

- Eugène Francois Ruchonnet, né le 29 août 1877 à Lausanne-Ouchy (Suisse) et mort le 15 janvier 1912 à La Vidamée, commune de Courteuil près de Senlis (Oise) était un aviateur suisse.

12 janvier 1912. Encore un destin fauché ce 12 janvier 1912 : en effet, l’aviateur Eugène Ruchonnet, titulaire du brevet de pilote n° 127 depuis le 1er juillet 1910, va trouver la mort ce jour. Retour sur les circonstances de l’accident fatal, qui a eu lieu à l’aérodrome de la Vidamée, non loin de Senlis, dans l’Oise, où on déplore le premier mort.

Depuis quelque temps, Eugène Ruchonnet, ancien mécanicien de Latham, caressait le doux rêve de construire son propre appareil et c’est alors qu’il touche enfin au but que tout va basculer. En ce début de mois de janvier, l’aviateur Ruchonnet multiplie les essais de son aéroplane connu sous le nom de « Cigare Ruchonnet ». Ce 12 janvier 1912, l’humeur de Ruchonnet est au beau fixe, son monoplan lui donne entière satisfaction, tenant parfaitement l’air. Après deux vols concluants le matin, Ruchonnet reprend le chemin du ciel en fin d’après-midi. Et c’est lors de ce vol que tout va jouer : l’aéroplane va perdre son équilibre, se cabrant, avant de plonger vers le sol, alors qu’il se trouvait à 100 mètres d’altitude. Une chute qui va tuer le pilote sur le coup, son corps brisé gisant au milieu des débris de l’avion.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Ruchonnet et https://www.air-journal.fr/2012-01-12-le-12-janvier-1912-dans-le-ciel-le-%C2%AB-cigare-ruchonnet-%C2%BB-se-crashe-541710.html

Etymologie

 

Armoiries

Familles Ruchonnet


armoiries inconnues

 

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