Privet / Privé / de Saint-Privé


Histoire

Famille gruérienne originaire de Saint-Privé en Bourgogne (" ex sancto Privet pago in comitatu Burgundia ").

L'ancêtre, Claude Privet, s'en vint de sa Bourgogne natale, pour venir s'installer en Suisse, dans le canton de Fribourg. On le cite dès 1747 à Morlon.

On lit dans le Manual du Conseil de Fribourg en date du 10 janvier 1759 :

" Claude Privé, qui depuis dix ans, a habité Avry-devant-Pont sans reproche a obtenu aujourd'hui la grâce de pouvoir, en se bien comportant, demeurer dans les districts des pays conquis de Leurs Excellences. Le dit Claude Privé, ayant acheté une maison et un bout de terrain pour deux louis d'or, soit huitante quatre florins petits est reçu habitant perpétuel de Sorens par acte notarié du 28 septembre 1760 (suite à la tolérance accordé par l'Ancien Gouvernement sous date du 10 janvier 1759) ".

Claude Privet (Privé) avait épousé le 24 janvier 1747 à Morlon Marie-Anne Jacquet.

Le 28 novembre 1768, il reconnaît posséder à Sorens, au lieu-dit " Vers les Gaudrons ", une maison, une grange, une étable ainsi qu'un jordil contenant le tout seizain et septante deuxain de pose (Grosse de Vuippens n° 68, folio 619vo-621vo).

Les enfants du couple, Jean, Gaspard et Claude Privet furent naturalisés fribourgeois le 10 juillet 1812 (en vertu de la loi du 11 décembre 1811) et reçus bourgeois de Sorens par actes des 3 et 29 novembre 1813. L'acte de naturalisation fut expédié le 3 décembre 1813.

Au début du XIXème siècle, la commune de Sorens, désirant se débarrasser de la nombreuse famille Privet qui lui était à charge, pria l'Etat de Fribourg de bien vouloir lui faciliter son émigration en Amérique. En décembre 1816, la commune présenta une pétition, appuyée par le préfet Gottrau, tendant à refouler cette famille si nombreuse, quasi indésirable qui ruinait la commune (sic). Il y avait naturellement d'autres motifs...

L'affaire traîna en longueur jusqu'au 28 décembre 1822, date à laquelle le gouvernement écarta définitivement la requête de la commune.

Cette famille est divisée en deux branches : les rouges et les blancs. Il y a aussi ceux à Djanêt (descendants de Jeannet Privet).

L'arbre généalogique comprend 162 personnes réparties sur 11 générations de 1747 à nos jours. Et on estime à environ 82 familles Privet demeurant en France et 99 familles en Suisse.

Etymologie

Ancien nom de baptême et patronyme. Représente le nom latin Privatus (adj. Privatus : particulier, privé). Ce nom a été popularisé par plusieurs saints mais plus particulièrement par l'évêque de Mende, martyr au III ème siècle. Ce patronyme se retrouve dans les noms de lieux :

à Saint-Privat (Ardèche, Corrèze, Hérault, Haute-Loire, Gard, Moselle)à Saint-Privé (Saône-et-Loire)

A noter que dans les actes civils ou religieux du XVIIIème siècle, la graphie Privé est bien plus fréquente que celle de Privet.

 Armoiries

 " D'or à la bande de sable accompagnée de deux losanges du même, posés en bande "

armoiries communiquées aux Archives de l'Etat de Fribourg par Mlle Lucette Blanc, secrétaire ACGV le 5 septembre 1972.

Répartition des familles en Suisse (1999)

On estime à environ foyers installés en Suisse dont [x] dans le canton de Neuchâtel, [x] dans le canton de Vaud, [x] dans le canton de Genève, [x] dans le canton de Bâle-Campagne, [x] dans le canton de Bâle-Ville, [x] dans le canton de Zürich, [x] dans le canton de Berne, [x] dans le canton du Jura et [x] dans le canton de Fribourg.

Répartition des familles en France (2000)

On estime à environ [x] foyers installés en France dont [x] dans le département de .

Sites et blogs de la famille :

 Armoiries

Famille Privet

armoiries inconnues

Messages d'entraide

Recherchons tous renseignements généalogiques, historiques et biographiques

sur la famille Privet

contact: jcromanens@wanadoo.fr

 

Cette page est la vôtre, alors n'hésitez pas à la compléter

en envoyant vos informations au gestionnaire du site