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Famille Niquille


Histoire

Ancienne famille de Charmey (FR) qui remonte à Girard Moret (1469-1485); ses fils prirent le nom de Niquille, après qu'ils eurent hérité du demi-frère de leur père, Jean Niquille (1459-1498), qui lui-même portait ce nom - alors que ses ancêtres s'appelaient Archangie - pour être héritier, par les femmes, de Niquillinus des Arses, mentionné dès 1375.

Joseph Niquille, capitaine de Charmey, fut reçu à Cerniat le 11 décembre 1753 (AEF - RN 2679 / 2). Des branches de cette famille s'établirent à Ependes, Sâles, à Fribourg et à Lyon ; quelques membres furent reçus dans la bourgeoisie de Fribourg en 1560, 1738, 1760, 1770, 1774

Joseph Niquille, de Charmey, fusilier au Régiment des Gardes Suisses, est mort en prenant part à la défense du château des Tuileries le 10 août 1792.

Personnalités:

- Perret Niquille, gouverneur de Charmey (1498-1523)

- Jacques Niquille, notaire 1573, lieutenant baillival de Corbière (1585), mestral et commissaire de Charmey (1587).

- François Niquilly était " gouverneur du Vaul et pays de Charmey ", en 1555.

- Dom Jean-Baptiste Niquille, curé de Grandvillard de 1748 à 1781 (+ Cerniat 13/04/1787).

- Dom Jean-Joseph Niquille, protonotaire apostolique; il était entré dans la compagnie de Jésus, et professeur au moment de la suppression; il remplit ensuite les fonctions de précepteur dans quelques familles à Vienne, en Autriche. Rentré dans sa patrie, il fut nommé curé de Pont-la-Ville; il revint enfin à Charmey, où il se renit très utile à ses compatriotes par l'enseignement. Il est mort à Charmey le 1er novembre 1807 à l'âge de 67 ans. Il était fils de François Niquille des Arses. Il était chevalier de l'Eperon d'Or, ordre institué en 1599 à Rome par les papes pour récompenser le mérite.

- père Diethelm Niquille, frère du précédent, capucin. (1742-1816 à Fribourg). C'était un homme très estimé, excellent théologien et prédicateur; il était aussi très versé dans la science de la Physique (Deillon).

- Eléonore Niquille (1897-1957), écrivain. Fille d'Aloys-Joseph Niquille, précepteur des enfants de la grande-duchesse Olga, soeur du tsar Nicolas II. Pensionnat de Ste-Ursule, bachelière à Ste-Croix (1918), licenciée ès lettres de l'Université de Fribourg (1922), La Sorbonne. Secrétaire de Gonzague de Reynold. Auteur de "Vigiles" (1939), de "Le destin vanne" (1940), etc... Lauréate de l'académie française (1953), membre fondateur de la Société des Ecrivains Fribourgeois (1956).

- Jeanne Niquille (1894-1970), archiviste d'Etat.

Sources: Archives de la SSGF, DHBS (tome 5, page 150)

Etymologie

Niquille vient de Niquillinus des Arses, nom porté dès le XIVème siècle. Niquillinus était un prénom apparemment répandu dans le canton de Fribourg (Niquillinus des Arses, Niquillinus Banwart, etc...). Niquillinus, Niquillin est peut-être une variante locale du prénom Nicolin (Nicolas).

Autres graphies: Niquillinus (1375), Niquilly (1555)

Bibliographie

- "Eléonore Niquille à découvrir au clair d'une réedition" La Liberté du 19/02/1998.

- "Armand Niquille à l'Ancienne-Douane: J'arrive maintenant à la transparence du corps et de l'âme" par Béatrice Geinoz-Berset in La Liberté du 20/21 mai 1989" Cote BCU JA 1/1989/5

Répartition des familles Niquilles en Suisse (1999)

On estime à environ 101 foyers Niquille installés en Suisse dont 44 dans le canton de Fribourg.

E-mail

Marc Niquille (Veyrier) niquille@bluewin.ch

Christophe Niquille (St-Gall) Niquillech@bluewin.ch

 Armoiries

" Un bouquetin issant d'un mont à trois coupeaux, accompagné en chef de deux étoiles"

(émaux inconnus).

 


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