Guldin / Guldi / Goldasti
Histoire Ancienne famille suisse originaire d’Allemagne. Bourgeoise d’Altstätten (1860), d’Ebnat (1927 Allemagne), de Mels (1856 Wittenbach SG), de Wittenbach (1813 Allemagne), de Schaffhausen (1930 Allemagne), d’Oberiberg (1936 Allemagne) et de Sainte-Croix (1956 Wittenbach SG).
Personnalités :
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Josef Guldin, né le 11.4.1811 à Marbach
(comm. Oehningen, Bade) et décédé le 22.1.1898 à Mels, cath., de Wittenbach
(1813), bourgeois d'honneur de Mels en 1857. Fils de Josef, conseiller à la
cour du grand-duc de Bade. Epouse Josefa Perret, de Mels. Etabli comme avocat
à Mels en 1832, G. fonda en 1850 une manufacture de tissage avec son neveu
Wilhelm Good. Membre conservateur catholique du conseil d'éducation
(1833-1835), président du district de Sargans (1844-1845), député au Grand
Conseil saint-gallois (1845-1848, 1851-1855 et 1857-1864), président de la
commune de Mels (1855-1864), membre du conseil administratif de l'Eglise
catholique (1857-1867), conseiller national (1857-1860, non réélu), président
du tribunal de district de Sargans (1859-1862, 1876-1885), président du collège
catholique (1861-1870). G. fut l'un des porte-parole des conservateurs face aux
radicaux dans les années 1840-1860. Sources : https://hls-dhs-dss.ch/fr/
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Melchior Guldin, né le 13.3.1571 à
Saint-Gall et décédé le 6.6.1645 à Amsterdam, prot., de Saint-Gall. Fils de Melchior,
verrier. Frère de Paul. Epouse en 1594 Ursula Schärlin. Après des études de
droit, G. fut greffier du tribunal à Saint-Gall (1594-1604) et secrétaire de la
ville, de 1604 à sa révocation en 1619. Nommé bailli de Bürglen (TG) en 1626,
il fut démis de sa charge en 1629. Ayant répudié la bourgeoisie de Saint-Gall
(ce qui ne fut jamais entériné juridiquement), il s'établit à Amsterdam. G. est
l'auteur d'une traduction des Psaumes (Seelenlustgarten, 1610), de poèmes
religieux (Wermut-Honig, 1630) et de poèmes de circonstance sur l'alliance
entre Zurich, Berne et les margraves de Bade. Source : https://hls-dhs-dss.ch/fr/
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Paul Guldin, né le 12.6.1577
(Habakuk) à Saint-Gall, 3.11.1643 à Graz, prot., puis
cath. (1597), de
Saint-Gall (et non de Mels). Fils de Melchior, verrier. Frère de
Melchior.
Après une formation d'orfèvre, G. se convertit au
catholicisme à Freising
(Bavière), entra comme coadjuteur temporel (frère) dans
l'ordre des jésuites,
prit le prénom de Paul et fut actif dans divers collèges
de la province de
Haute-Allemagne (1597-1609). Il renonça en 1606 à la
bourgeoisie de Saint-Gall.
Envoyé à Rome en 1609, il étudia les
mathématiques auprès de Christophe Clavius
au Collège romain. Après son ordination, il enseigna les
mathématiques au
collège des jésuites de Rome, puis fut nommé
chargé de cours au collège des
jésuites de Graz (1617) et professeur à Vienne (1623). Sa
carrière se poursuivit
au gymnase des jésuites de Sagan (1629), à Vienne, puis
de nouveau à Graz dès
1637. Défenseur du calendrier grégorien, G. prit aussi le
parti de Galilée et
de Copernic. Son ouvrage principal, le Centrobaryca (4 tomes,
1635-1641),
traite de la théorie du centre de gravité des courbes,
surfaces et corps
géométriques, et de la détermination de leurs
superficie et volume. Le deuxième
tome contient la "règle de Guldin" sur le volume d'un solide
produit
par la rotation d'une surface plane autour d'un axe situé dans
le plan
horizontal. Comme le théorème avait déjà
été énoncé par Pappus d'Alexandrie,
l'histoire des sciences a polémiqué sur la
possibilité d'un plagiat. G.
contesta les méthodes des indivisibles de Bonaventure Cavalieri
et de Johannes
Kepler, avec lequel il entretenait une relation épistolaire.
Source : https://hls-dhs-dss.ch/fr/
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Samuel Güldin, né le 8.4.1664 à Berne
et décédé le 31.12.1745 à Philadelphie, prot., de Berne. Fils de Joachim et
d'Anna Maria Koch. Epouse 1) Maria Magdalena Malacrida, sœur d'Elisäus
Malacrida, 2) Susanna NN. Etudes à Berne, Genève, Lausanne, aux Pays-Bas et en
Angleterre. Pasteur à Stettlen en 1692, puis à la collégiale de Berne en 1696.
Pour avoir participé à la fondation du mouvement piétiste au sein de l'Eglise,
G. fut destitué lors du procès contre les piétistes en 1699, puis banni en
1702. Il séjourna alors à Hambourg et à Magdebourg, puis émigra en Pennsylvanie
(1710), où il passe pour avoir été le premier pasteur de langue allemande et où
il mena une vie retirée comme fermier. En 1742, il s'opposa au projet de
Niklaus Ludwig von Zinzendorf d'une union des protestants germanophones de
Pennsylvanie. Il fut un partisan de la tolérance religieuse et de la liberté de
conscience. Source : https://hls-dhs-dss.ch/fr/ Etymologie Armoiries Famille Guldin
Sites et blogs de la famille : Messages d'entraide
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