Grumalier / Grumallier / Gremailly


Histoire

Ancienne famille du canton de Fribourg qui après le mariage d'Hugo Grumallier avec Jaqueta, fille et héritière de Cristinus Alex, changea son nom en Alex.

Johannis Grumallier, de Morlon et de Bulle, épouse vers 1450 Johanetta de Rippa.

Claude Grumallier, de Morlon et de Bulle, gouverneur de Bulle (1549).

Le 20 juin 1578, est citée « la maison située dans la Grand Rue de Bulle appartenant à Perron Grimallier, femme de noble et discret Pierre Casthelaz » (AF 6ème année, 1918, p. 15 Paul Aebischer).

Le 9 février 1659 à Bulle, Jacques, fils d’Antoine Grumalier épouse Marguerite Sterroz.

La famille Grumalier est partie au XVIIème siècle en Franche-Comté où on la retrouve sous le nom de Gremalier, Grenalier, Gremailly à Frasne (Doubs) dès 1661 et sous le nom de Gremaillier à Bonnevaux (Doubs) dès 1687 avec François Gremaillier.

Dans les registres paroissiaux de Frasne (Doubs), on trouve les actes suivants :

Baptême du 25 septembre 1661 : "Joanna filia Francisci Grimallier et Joannae Jannerod eius uxoris" (Parrain : "Joannes Grimallier").
Baptême du 14 avril 1667 : "Claudius filius Francisci Gremallier de Gruyere et Joannae Janneroz eius uxoris commorantium in loco de Frasne" (marraine : "Joanna Gremalier patris soror") source : M. Michel Renaud (Frasne)

La famille Grumallier est encore citée en 1766 à Bulle, lors du décès de Jean, Georges Grumallier, fils de feu François Grumallier et d’Antonia Cottier, de Bulle.

"Rodulphus Alex est cité en cette qualité dans un acte du 24 mai de cette année (1447), acte par lequel lui et Johannis Grumallier , recteur de la Confrérie du St Esprit , donnaient en accensement à Roletus et Johannes Jugliar , bourgeois de Bulle , une pose en Prelaz , contre une redevance annuelle de 3 sols".

"En 1479, Jaqueta Alex était mariée à Hugo Grumallier- la famille Grumallier était originaire de Morlon- dont elle eut un fils, Anthonius, et deux filles, Francesia et Agnes, tous trois mentionnés dans le testament de leur mère".

"Au nom de la bourgeoisie , à laquelle le terrain appartenait , le gouverneur Rodolphe Grumallier fit évaluer les dommages , qui furent taxés par des experts à 100 livres laus. Coctier ne voulant pas convenir de ses torts , le gouverneur le cita au tribunal du châtelain , où finalement on fit droit aux bourgeois : alors , selon la coutume , on remit un bâton blanc au gouverneur (1501)".

" Le 5 octobre 1503 , Humbertus Alex est choisi comme chargé d’affaires de Bulle , avec Antoine Grumallier , gouverneur , Jean Burset , Jean de Murit et Jean Curdy , pour régler une difficulté survenue entre la bourgeoisie de Bulle et celle de Gruyères".

" Ce tribunal était chargé de juger le cas de Jean Grumallier, de Morlon , qui avait acheté de noble Pierre de Prez , sous grâce de réachat , une terre en la Pallaz (1504)".

" Ce sont : une demi-pose en la Condeminaz , près de la terre de Guilliermus Michiel , une pose en la Longy Raye , près de la terre d’Anthonius , fils de Hugo Grumallier (1511)".

AEF - Annales Fribourgeoises 1919

Critinus Alex n’est jamais mentionné de son vivant : il était déjà mort le 30 juin 1535, jour où son fils Anthonius reconnaît les biens qu’il possède en indivis avec ses cousins, biens situés sur le chemin de Riaz, près de la terre de Glaudius Grumallier, au Sirisier, en laz Rolimaz, eys Rontit, en Lussel, en Mosseres, en Planchy.

En 1549, étant membre du conseil de la ville, il (Critinus Alex) obtient de la Bourgeoisie, représentée par Claude Grumallier, gouverneur, une place du commun appelé es Crest, pour y bâtir une grange, sous la cense annuelle de 12 deniers laus.

Le 11 mars 1458, Nicod Marsens, en sa qualité de gouverneur de la ville de Bulle, lui prête, ainsi qu’à Jean Grumallier, une somme de 55 livres laus. , contre une cense annuelle de 55 sols, et le même jour Christinus Alex et Johannis Grumallier confessent tenir de la Bourgeoisie de Bulle un mas de terre d’environ 12 poses situé au lieu dit eis Rontis, près de la terre de Glaudius de Broch et de celle de l’église de Bulle, mas pour lequel ils doivent payer une cense annuelle de 14 deniers laus.

Le 14 mai 1468, il reconnaît, en faveur également des religieux d’Humilimont, les biens des enfants de feu Johannis Grumallier. Le 15 janvier 1478, Pierre Marsens le jeune, en tant que gouverneur de Bulle, lui fait reconnaître, ainsi qu’à Hugo Grumallier, une dette de 28 livres laus. , payant 28 sols d’intérêts : parmi les cautions figurait Jean Alex.

Cristinus Alex avait épousé avant 1453, Margerita de Rippa, fille de Johannes de Rippa alias Palliar, bourgeois de Bulle ; cette Marguerita avait une soeur, Johanneta, qui épousa Johannis Grumallier.

Dans un acte de quelques jours seulement postérieur au précédent, le 9 septembre 1479, c’est Jaqueta qui teste à son tour, en faveur du fils qu’elle avait eu de son second mariage : à cette date, en effet, elle était mariée à Hugo Grumallier- la famille Grumallier était originaire de Morlon- dont elle eut un fils, Anthonius, et deux filles, Francesia et Agnes, tous trois mentionnés dans le testament de leur mère.

C’est le même cas, absolument, qui se présente maintenant pour la famille Alex. Jaqueta, fille unique de Cristinus Alex , épouse Hugo Grumallier, dont elle a trois enfants. Il eût été logique, ici aussi, que son fils Anthonius, prit le nom de famille de son père, et qu’il s’appelât par conséquent Anthonius Grumallier. Mais il n’en fut rien. Dès 1501, en effet, nous le trouvons sous le nom d’Anthonius Grumallier alias Alex, et dès 1511 sous celui d’Anthonius Alex alias Grumallier . Son fils Anthonius, en 1535, ne porte plus que le nom Alex qui, désormais, sera employé sans compétiteur : le changement Alex>Grumallier>Alex a été, en un mot , extrêmement rapide- il a duré une cinquantaine d’années au maximum - alors que le changement Glasson >Gillard > Glasson demanda deux siècles.

Dans les actes datant de son vivant, Hugo , époux de Jaqueta, est appelé Hugo Grumallier ; plus tard, par contre, dans les reconnaissances de 1535 et de 1578, lorsqu’on parle de lui, il est désigné sous le nom de Huguoz Alex, après avoir été appelé Hugo Alex alias Grumallier. En faut-il conclure que nous ayons là un cas où alias signifierait «  allié à » ? Peut-on admettre, en d’autres termes, que Hugo Grumallier, de son vivant, était connu aussi sous le nom de famille de sa femme, et que le second nom, alors, était le nom de famille de sa femme, ainsi qu’on le voit si souvent de nos jours sur les cartes de visite ou ailleurs ? AEF - Annales Fribourgeoises 1920

Reconnaissance de Jehan Grumallier (AEF - Grosse d'Illens n° 26)

 

Répartition des familles en Suisse (1999)

Famille éteinte en Suisse. Postérité connue en France sous le nom de Gremailly.

Armoiries

Familles Grumalier / Grumallier

inconnues

 


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