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Famille Gallay

Histoire

Ancienne famille suissse originaire du canton de Genève, de Vaud et du Valais.

Bourgeoise de Carouge, de Cartigny, de Genève, de Jussy, de Plan-les-Ouates, de Satigny, d’Essertines-sur-Rolle, de Gland, de Gollion, de Mont-sur-Rolle, de Massongex, de St-Maurice et de Vouvry.

Philippe Gallay, natif, maître orfèvre, fils de feu Jean, natif, fut reçu bourgeois de Genève le 26 juin 1776 avec ses fils mineurs Bénédict, Jacques et Philippe.

Deux familles savoisiennes ont obtenu leur admission pour Carouge.

La première par Félix, Louis Gallay, né le 3 octobre 1872 à carouge, fils d’Antoine et de Justine Peroud, admis le 1^er juin 1894. Fernand Gallay, son fils a repris l’imprimerie de son père pour devenir l’un des derniers lithographes genevois. Ces familles sont encore représentées à Carouge.

La seconde, branche cousine de la première, par Jean-Claude Gallay, marié à Jeanne Lavorel. Leur fils est né le 23 janvier 1844 à Villy-le-Pelloux (Haute-Savoie), il a été admis le 14 mai 1907.

 Personnalités :

 - Michel Gallay (1936), auteur de « Par Montréal et Vaud ».

 - Francis Gallay, né le 16.8.1888 à Genève, décédé le 23.11.1970 à Collonge-Bellerive, prot., de Genève. Fils de Jean, fabricant d'emballages métalliques, et de Marie Delucinges. Epouse Alice Louise Wilhelmine Laplanche, fille d'Antoine Henri. Etudes techniques. En 1914, G. reprit, avec ses deux frères, la direction de l'entreprise familiale qu'il transforma en société anonyme. Il devint président, puis administrateur-délégué de Jean Gallay SA et en assura le développement. G. fonda en France des entreprises de fabrication d'emballage industriel. Il fut membre du conseil d'administration du Journal de Genève.DHS - Bibliographie (Journal de Genève, 24.11.1970, Encycl.GE, 7, 59) article de Jean de Senarclens

- Henri Gallay, né le 7.5.1855 à Genève, décédé le 30.8.1940 au Sentier, prot., de Genève. Fils de Jean, marchand horloger, et d'Augustine Le Coultre, fille d' Antoine Le Coultre . Epouse Julie Eva Huguenin-Vuillemin. Après un apprentissage chez son grand-père, G. ouvre en 1877 un atelier d'assortiments qui devient Gallay SA en 1896. Il est le premier à fabriquer en série les petits assortiments qui constituent le coeur de la montre. G. est secondé par son fils Georges dès 1911. En 1924, la firme produit un appareil mesurant le millième de millimètre. Gallay SA reprend la fabrique de balanciers de Louis-Samuel Golay (1930) et fonde les FAR, Fabriques d'assortiments réunies (1932). Celles-ci fusionnent en 1984 avec Nivarox sous la raison Nivarox-FAR.
DHS - Bibliographie (H. Rieben et al., Portraits de 250 entreprises vaudoises, 1980, 150-152) article de Gilbert Marion

Etymologie

Galley - Du vieux français gale, joie, galer, se réjouir, galois, viveur (latin gaudium, gai), comme Gallay, Galay, Galey. Autres dérivés: Gallier, Galier, Galiez, Gallet, Galluet, Galliot, Gallois, Galois, Galloix, Galloy, Gallaz, Gallot, Gallon; ainsi que Gallatin, Galletet, Galichon, Galichet, Galeuchet, Galice. Le patois romand galé, joli (du germanique wala, bien) peut aussi expliquer Galé et Gallé. (source :Charles Montandon « Le Matin » du 19.4.1998)

Selon certains auteurs, Gallay viendrait du latin gallus qui signifie coq. C’est la raison pour laquelle on trouve cet animal dans les armoiries de nombreuses familles Gallay.

 Armoiries

 Familles Gallay, de Genève (GE) 

« coupé, au 1 d’argent au coq de gueules arrêté sur le trait, et au 2 barré d’argent et de gueules de 8 pièces ; au chef d’or chargé d’une aigle de sable »

 Familles Gallay, de Carouge (GE)

« d’azur, au coq d’argent accompagné de trois étoiles à cinq rais d’or, 2 en chef et 1 en pointe »

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mise à jour du 7 juillet 2002