Famille Gagnaux


Histoire

Ancienne famille suisse originaire des cantons de Vaud et de Fribourg. Bourgeoise de La Vounaise (FR) et de Mathod (VD).

Branche fribourgeoise : ancienne famille encore existante répandue dans les districts de la Broye, du Lac et de La Gruyère, dont l’origine pourrait bien remonter à un certain Antheno Geniour de Faverges, naturalisé fribourgeois le 24 mars 1567 (DHBS – volume III, page 305).

Il semblerait que les premiers Gagnaux de La Vounaise étaient meuniers. Il existe une demande de concession faite par Willi Gagniau afin de construire une raisse pour faire tourner son battoir. Ce dernier est mentionné comme meunier de La Vounaise (AEF – RM 215 - 1664). Au cours des siècles, plusieurs générations de Gagnaux y ont également exercé ce métier. Les Gagnaux de La Vounaise/Murist, ont été cependant principalement des agriculteurs jusqu’au début du 20ème siècle. A partir des années 1930 – 1950 plusieurs d’entre eux sont allés chercher du travail dans les grandes villes romandes telles que Lausanne et Genève ainsi qu’à Fribourg.

Une partie des descendants de la branche de Claude « Ferdinand » est partie s’installer en France.

Bourgeoisie de La Vounaise

Selon l’abbé Bise, en 1680, Jacques Gagnaux, de Cressier, livre 40 batz pour sa réception.

 Premières mentions dans les registres de paroisse (AEF – RP – Murist)

(Il manque malheureusement des registres…..)

 15 avril 1654 Confirmation de Michel fils de Jean Gagneau

 3 février 1659 Jean François Gagneau de La Vounaise est parrain de Jean François Bise

28 août 1662 Naissance de Françoise fille de Michel Gaigneau

 Recrutement (AEF – SE 201 4a et b)

3 décembre 1778 : Jean fils de Jaque Gagnau de la Vounaise, baillage de Vuissens

10 décembre 1778 : Jaque Antoine fils de Philippe Gagnaux de Vallon

 Fribourgeois absents du pays(AEF – Livre auxiliaire de l’Administration no 106a et b)

18 mai 1702 « Jean Louis fils d’Anthoine Monerat agé de 19 annés est party pour la Loraine avec Franc. fils de feu Jacque Gaigneaux de la Vouneyse, lequel est estably et marié en Loraine depuis dishuit ans, n’a demeuré au pays qu’un mois. »

 Passeports (AEF – DPc II 4 - 7 - 10 et 21)

3 septembre 1870 : Emilie Félicie Gagnaux de La Vounaise pour aller à Marseille, domicile Ste-Croix

30 juillet 1850 :Mariette Gagnaux de La Vounaise, cuisinière, pour aller en France dans l’intention de se placer

16 avril 1847 : Pierre Gagnaux de La Vounaise, domestique , pour aller à Marseille dans l’intention « d’y entrer en condition »

13 mai 1821 : Catherine Gagniaux de La Vounaise, fileuse de laine, voyage pour ses affaires

 Ratsmanuel (AEF – RM 256 – Année 1706 – page 62)

La veuve de feu Jacque Ganiaux prie d’obliger M. le Capne de Diesbach de faire donner son congé à son fils nommé Joseph ayant parachevé son terme auquel il s’est engagé.

(AEF – RM 320 – Année 1769 – page 53)

Gagniaux Jean François et François ffeu Jean Losey de La Vounaise avec requête scellée par le Sgr Ballif de Vuissens priant de leur aberger un mas d’env. 3 poses de terre, situé aux Planches des Terrages, rière La Vounaise du côté d’orient, le long des terres que possèdent les particuliers de la dite Vounaise sous la cense qu’il plaira d’ordonner.

Conseil d’Etat (AEF – CE.I.79 – 26 février 1879 – pages 139-140)

Acte d’origine

Jules Gagnaux de La Vounaise désirant aller s’établir en France sollicite un acte d’origine de célibataire.

Le pétitionnaire allègue que dans le certificat délivré on a fait mention à plusieurs reprises du divorce de son mariage avec Henriette-Sophie-Fanny née Bertholet et que cette pièce est trop déshonorante pour être produite pour trouver du travail.

A la suite de différentes considérations, et sur la proposition de la Direction, il est décidé d’inviter la commune de La Vounaise à délivrer au pétitionnaire un acte d’origine de célibataire en lieu et place du certificat qui lui a été remis.

 Protocoles du Conseil communal de La Vounaise

Histoire d’une émigration en Argentine

La Vounaise - Protocole de l'Assemblée communale - 22.3.1872 - pages 36-37

Se présente, notre ressortissant, Pierre "Olivier" Gagnaux qui demande que la Commune lui vienne en aide pour les frais d'émigration qu'il projette pour la République argentine d'Amérique du Sud avec toute sa famille. L'assemblée se prononce à l'unanimité pour la demande précitée et décide de nommer un délégué de la commune pour aller à Berne avec le prénommé Olivier Gagnaux aux fins de s'entendre et négocier s'il y a lieu avec l'agent général de la Compagnie de dite Colonisation et lui allouer une indemnité des frais qu'il fera pour mener à bonne fin sa mission, lequel remettra à son retour sa note de frais et le rapport de sa mission. (Est nommé Florentin Losey, conseiller communal).

La Vounaise - Protocole du Conseil communal - 9 avril 1872 - pages 95

Le Conseil alloue 2 francs pour le transport de 3 grandes caisses qui devront contenir les effets et bagages d'Olivier pour son départ pour l'Amérique, d'Estavayer-le-Lac jusqu'à La Vounaise.

La Vounaise - Protocole du Conseil communal - 10 avril 1872 - pages 95-96

Le Conseil nomme un délégué qui devra accompagner Olivier Gagnaux dans son départ pour l'Amérique avec toute sa famille, départ qui doit avoir lieu demain 11 courant en prenant le train à la gare de Romont, pour de là les accompagner jusqu'à Genève où le délégué devra payer à l'agent de la Compagnie de colonisation qui y siège la somme de 2'150 francs pour prix convenu du transport du prénommé Olivier et de sa famille jusqu'à sa destination: République Argentine d'Amérique du Sud. Le délégué est de même chargé de s'entendre avec ledit agent sur les mesures à prendre pour assurer le remboursement à la commune de ce lieu des dépenses qu'elle a faite de son avoir pour parfaire le montant des frais d'émigration. Ce remboursement devra être effectué par le prénommé Olivier Gagnaux dans le terme de six années dès son arrivée dans la dite colonie.

 Actes notariés (AEF – Notaire Broye Jean Jacques – RN 870 – 3 mars 1754 – page 75)

Testament (résumé)

De Frantzy Gagniaux de Murist

- Il donne pour faire dire différentes messes

- Il lègue à Charles Burquis de Murist un habit de revêtement

- Il lègue et donne aux pauvres tous ses autres habits à l’exception de son habit d’ordonnance avec le chapeau bordé et un habit vert qui resteront à son héritière. Les habits pour les pauvres devront être distribués par son oncle Claude Duruz

- A sa cousine Anne Marie, fille du susdit Claude Duruz, il lègue son lit

- Il institue sa sœur Margot Gagniaux de Murist unique héritière de tous ses biens meubles et immeubles non légués à la condition qu’après la mort de sa sœur, ces biens reviennent aux enfants de feu son frère Pierre Gagniaux de Murist.

 (AEF – Notaire Broye Jean Jacques – RN 870 – 25 juillet 1756 – page 305)

Confession (résumé)

Jean François Gagniaud de La Vounaise a confessé avoir reçu de sa bien aimée femme Marguerite née Bourdilloud, assistée de son frère Jean Bourdilloud de Montbrelloz, la somme de 561 écus 4 batz par compte fait aujourd’hui entre parties, tous meubles, graines, bétails, sans comprendre les pièces qui ne sont pas encore vendues, ni les biens maternels qui ne sont pas encore échus, et sans rien toucher au trossel qui n’est pas spécifié ici.

Pour assurer cette somme, le dit Gagniaud assigne tous ses biens.

 (AEF – Notaire Guisolan Jean Joseph Emmanuel – RN 630 – 3 mai 1774 Fribourg )

Promesse de Mariage

Joseph Dey d’Estavayé le Gibloux, demeurant à Fribourg d’une part et Catherine Gagnau, fille de Claude Gagnau de la Vounese, paroisse de Moure d’autre part, se sont mutuellement engagés leur foi, et promettent de se présenter à la Sainte Elgise, pour y célébrer leur mariage à la St-Jean prochaine, sous l’obligation générale de leurs biens présents et à venir.

 (AEF – Notaire Bondallaz François – RN 3988 – 13 novembre 1806 Franex – page 21°)

Donation (résumé)

Marie née Gagnaux, veuve de feu Charles Torche de Franex, en considération des chagrins que sa fille Marguerite, femme de François Gagnaud de La Vounaise lui a causé par son inconduite et ses écarts et des frais qui en sont résultés a déclaré par acte de dernières volontés la priver et « déjetter » du quart de ses biens en faveur de son fils Jean Torche pour le récompenser des soins et secours qu’elle a reçu de lui. Cependant si le dit Jean n’a pas d’enfant, le quart de la portion de sa sœur devra être versé après sa mort aux enfants légitimes de ses deux sœurs à partager de moitié par tronc et par lignée.

 (AEF – Notaire Bondallaz François – RN 3990 – 3 septembre 1819 Nuvilly – page 24°)

Cession (résumé)

Marguerite fille de Pierre Gagnaux de La Vounaise a fait cession à son frère Jacques, fils du dit Pierre, ici présent et acceptant, pour ses prétentions indivises sur la maison et possessions attenantes qu’ils tiennent par abandon de leur mère.

Dite maison est située aux Esserts, rière Murist, le tout tenu pour assez connu. Cette cession est faite pour le prix de 100 écus.

 (AEF – Notaire Stoecklin Joseph – RN 1470 – Acte no 1008 – 9 septembre 1856 Fribourg – page 18)

Consentement à mariage

Philippe ffeu Pierre Gagnaux de La Vounaise donne son consentement à son fils majeur Nicolas Philippe Gagnaux, né dans la paroisse de Tavel le 19 mars 1827, demeurant à Marseille à contracter mariage avec Claire fille de Cyrile Ozet et de Rose Merentz, domiciliée aux Olives, commune de Marseille, les Bouches-du-Rhône.

 (AEF – Notaire Bersier Joseph – RN 9682 – 26 avril 1877 Estavayer – pages 25-26)

Vente (résumé)

Marie ffeu Nicolas Losey, femme de Jean Ducret d’Essertines /VD vend à Jean Alfred, fils d’Auguste Gagnaux de La Vounaise,

AU CADASTRE DE LA COMMUNE DE LA VOUNAISE

Art. 347 fol 1 no 49 La Vounaise, no 43 à l’assurance, logement et place

Art. 348 fol 1 no 50 La Vounaise, jardin

Cette vente est passée pour le prix de fr. 650,- acquitté comptant.

 N.B. Les patronymes et certains noms de lieu ont été orthographiés tels que trouvés dans les actes.

 Bibliographie :

Notice sur la Paroisse de Murist et la Seigneurie de La Molière

Par l’Abbé Elie Bise (Membre de la société d’histoire) 1910

 La Broye fribourgeoise racontée par la carte postale 1890-1920

Par Jean-Pierre Grossrieder, Estavayer-le-Lac 1984

Estavayer hier et aujourd’hui

Par Ric Berger, Les Editions du Château

Etude réalisée par Mme Françoise Sciboz-Gagnaux

famille.sciboz@bluewin.ch

Mise à jour du 3 septembre 2006


Branche vaudoise : citée à Mathod dès le XVème siècle.

Personnalités:

- Louis Gagnaux, de Bulle. Né en 1727 et décédé le 25 mars 1798, entra dans l’ordre de Cîteaux à Hauterive en 1747 ; senior en 1790.

- Louis Gagnaux 22.1.1851 à Montcherand, 24.4.1921 à Lausanne, prot., de Mathod. Fils de Louis, agriculteur, et de Suzette Manganel. Caroline Blanc. Ecole normale. Instituteur à Montblesson (Lausanne), puis inspecteur scolaire. Conseiller communal (législatif) radical de 1894 à 1897, municipal (exécutif) de juillet à octobre 1897 (directeur des domaines), syndic de 1898 à 1900, au moment des fêtes du Centenaire de l'Indépendance vaudoise. G. s'intéressa au développement de son quartier de La Pontaise. Député (1905-1909) radical dissident, élu au second tour grâce aux voix socialistes. De 1903 à 1907, il rédigea l'hebdomadaire Le Citoyen, attaquant les responsables du parti radical avec lequel il s'était brouillé. Membre fondateur, en 1898, de la Commission du Vieux Lausanne, créée par la municipalité et à l'origine du Musée du Vieux-Lausanne (1918; actuel Musée historique de Lausanne). Membre du conseil d'administration des Tramways lausannois. Bibliographie: N. Chollet, M. Golay, Conseil communal et municipalité: composition politique et caractéristique des membres, 1882-1986, 1986

Etymologie

Gagnaux vient du verbe gaegnier: faîre paître, labourer, engendrer, faire du profit. Variantes: Gagneux, Gagnoux, Gagnault. On trouve des Gagnau dès 1820 au Québec et des Gagnaux (Gagneaux, Gagnau) dès 1831 en Louisiane. Gagnaux est une variante d’autres noms romands tels que Vuagniaux, Wagnère ou Gagnières.

Répartition des familles en Suisse (1999)

Armoiries

Gagnaux, de La Vounaise FR

« parti : d’azur et d’or à deux socs de charrue de l’un et de l’autre »

Gagnaux, de Mathod (VD) I

« de gueule à la charrue d’or, au chef palé de six pièces d’argent et d’azur » (1952)

armoiries inconnues

Gagnaux, de Mathod (VD) II

« d’azur à trois molettes d’or (2,1) » (avant 1953)

armoiries inconnues

Messages d'entraide

Généalogie en cours d’étude : contactez Mme Françoise Sciboz-Gagnaux

famille.sciboz@bluewin.ch

Recherchons tous renseignements généalogiques, historiques et biographiques

sur la famille Gagnaux

contact: jcromanens@wanadoo.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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