tramefamille

Famille fixée à Moudon dès 1377, puis Montet (Glâne). Bourgeoise de Billens, de Carouge (1959 Montet), de Chardonne, de Le Chenit, de Cologny, d'Estavayer-le-Lac, de Genève (1906 Estavayer, 1919-1960, 61, 62 Montet, 1907 Chardonne, 1912-1920-1960 Billens, 1956 St-Martin), de Laconnex (1899 Montet), de Lancy (1961 Montet), de Lausanne (1956-1959 Billens, 1957-1960,62 Montet), de Mézières (Montet), de Montet (Glâne), de Poliez-Pittet (1960 Montet), de Saint-Aubin (Billens), de Saint-Martin, de Vernier (1934 Montet), de Villarvolard (1946), de Vuadens (1916 Montet), . Une autre famille Demierre, originaire de Mollons près de Montricher, fut reçue dans la bourgeoisie d'Estavayer-le-Lac vers 1530.

Une famille Demière, originaire de Montet elle aussi, est bourgeoise de Genève depuis 1958.

- 18 mars 1438: Reconnaissance de Jean fils de feu Rolet (roletus) Dymierrez, de Montet alias Cristin d'un morsel (morceau) de forêt de 4 poses au lieu dit "en Mossoulaz"; Reconnaissance de Nycod, fils de feu Jean Dymierrez, de Montet d'un morsel de forêt situé au lieu dit "en Mossoulaz" contenant environ 3 poses de forêt. (AEF Grosse de Rue N° 92 fol.135-137v).

- 1457: Antoine, Jean et Rodolphe, fils de Jean Allemand de Morens vendent à Mermet fils de Nicod Dymiere, de Montet, quelques terres derrière Montet. (AEF Titre de Rue N° 109)

- 1680-1681: Jean Demieres, de Montet derrière Rue, pour une bagarre, s'est rendu et a payé comme amende 18 livres. (AEF Comptes du bailliage de Romont, 1680/81 Fol n° 4 amendes)

- 4 mars 1704: Reconnaissance de Marie, fille de François Pages, femme de Jean Joseph Demierre de Montet, d'avoir tenu et possédé du seigneur Brunisholtz, par acte d'acquis, une pièce située "au bois du Saugy auprès du Sappey" sous la cense annuelle de 4 sols lausannois. (AEF Grosse de Romont n° 32, fol. 231-232)

- Jules Demierre (1858-1922), né à Romont. Curé-prieur de Broc de 1887 à 1922, doyen.

- Nicolas Demierre, de Montet (1845-1917), né à Ursy-Morlens ordonné prêtre le 19 juillet 1874, vicaire à Bottens 1874-1876, curé ä Hauteville 1876-1885, curé au Châtelard 1885-1905, chapelain à Bossonnens 1905-1917. (A. Dellion, Dictionnaire historique des paroisses catholiques du canton de Fribourg, vol. 7 p. 136; la Semaine catholique, 1917 p. 809).

- Louis Demierre, de Montet, ancien élève de l'Ecole cantonale de 1848, instituteur à Enney. Mal vu dans la contrée à cause de ses idées libérales, il se rendit à Paris où il devint professeur d'histoire. Il a publié en 1860, chez l'éditeur Lucien Marpon, Paris une histoire de la Suisse depuis les temps les plus anciens. (AEF).

Demierre vient du vieux français deumier, dîmier, patois demiau, percepteur de l’impôt de la dîme (latin decimator, qui prélève le dixième). Autres formes: Dumière, Demière, Demierre (anciennement Dymerrez, Dymierre, de Mière).

Ancienne graphie: Dymierrez (1438), Dymiere (1457), Demieres (1680), Demierre (1704)

	Famille Demierre, de Montet et de Mézières "D'azur au pentalpha d'argent accompagné en chef de deux étoiles, en abîme d'une étoile et en pointe d'un croissant, le tout d'or" (AEF - Fichier Armoiries)
	Famille Demierre, d'Estavayer-le-Lac "Une marque de maison en forme de quatre, la barre horizontale croisetée, le pied fendu en chevron rechevronné" figurent sur deux portes sculptées à Estavayer-le-Lac (Grand-Rue 1645 et rue de Chavannes 1793).
	Famille Demierre, d'Estavayer-le-Lac "la marque d'or sur champ d'azur" Clavel de Ropraz, vers 1705, cité par l'archiviste Du Mont
	Famille Demierre, d'Estavayer-le-Lac "la marque d'or sur champ d'azur" cimier :" un sauvage issant, tortillé, brandissant une massue d'or de sa dextre, la senestre appuyée à la hanche" Clavel de Brenles, vers 1700, d'après l'armorial Dumont
	Famille Demierre, d'Estavayer-le-Lac " la marque d'or sur champs de gueules" portrait de Jean-Baptiste Demierre (début XIXème siècle)
	Famille Demierre, d'Estavayer-le-Lac "d'argent au pal de gueules chargé de deux décorations" tenant: un sauvage armé d'une massue, support: un lion (collection H. de Vevey L'Hardy n° 361)