Famille Corbaz


Histoire

Ancienne famille suisse originaire du canton de Vaud. Bourgeoise de Genève (1839 Le Mont-sur-Lausanne VD), de Genève (1935 Lausanne VD), de Jussy (1911 Lausanne VD), de Belmont-sur-Lausanne (a), d’Epalinges (a), de Lausanne (1641) et Le Mont-sur-Lausanne (a).

 

Famille d'imprimeurs originaire du Mont-sur-Lausanne, protestante. Benjamin s'installe comme libraire-éditeur à Lausanne. Louis, membre d'une autre branche, achète en 1845 l'imprimerie Hignou. Jules-Paul (1873-1945), son fils, reprend l'entreprise familiale qui se regroupe avec les maisons P. Allenspach et Ch. Viret-Genton dans la Société de la Feuille d'Avis de Lausanne et des Imprimeries réunies en 1907; il en est l'administrateur-délégué et le directeur technique de 1921 à 1941; il est le dernier de sa famille actif dans l'imprimerie lausannoise. Charles (1873-1932), neveu de Jules-Paul, est le premier de la branche montreusienne; il fonde en 1899 l'imprimerie qui éditera le Messager de Montreux et le Journal suisse d'horlogerie. Georges (1901-1978) modernise l'entreprise, crée le Journal de Montreux. Jean-Paul (1934), reprend la direction générale en 1966. Il réalise en 1972 la fusion de son journal avec La Feuille d'Avis d'Aigle et le Courrier de Leysin pour fonder L'Est vaudois, aujourd'hui La Presse-Riviera-Chablais, après absorption de Riviera: Vevey-Montreux en 1993. Il vend le groupe à Edipresse en 2002. Source : DHS https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/025459/2004-03-02/

 

 

Personnalités :

 

- Aloïse Corbaz, dite Aloïse (1886-1964), est née à Lausanne, en Suisse. Issue d’une famille nombreuse et modeste, elle a treize ans lorsque sa mère décède. À la fin de sa scolarité et après une année de pensionnat, elle reste un temps sans occupation stable. La jeune femme rêve de devenir cantatrice et, déjà à cette époque, rédige des écrits de propagande religieuse. Pour mettre un terme à une relation qu’elle désapprouve, sa sœur aînée ordonne le départ d’Aloïse pour l’Allemagne. Elle y occupe divers postes de gouvernante, notamment à Potsdam, à la cour de Guillaume II. Aloïse s’éprend alors de l’empereur et vit une passion amoureuse imaginaire. La déclaration de guerre l’oblige à quitter précipitamment le pays. De retour en Suisse, elle manifeste des sentiments religieux et pacifistes avec tant d’exaltation qu’elle est admise en 1918 à l’asile de Cery-sur-Lausanne, puis à l’asile de la Rosière, à Gimel-sur-Morges, où elle réside jusqu’à la fin de sa vie.

Aloïse commence à écrire et à dessiner peu après son entrée à l’hôpital. Jusqu’en 1936, elle travaille en cachette, utilisant de la mine de plomb et de l’encre. Au besoin, elle se sert aussi de suc de pétales, de feuilles écrasées et de pâte dentifrice. Son support d’expression est du papier d’emballage parfois cousu avec du fil, afin d’obtenir de grands formats, ou des enveloppes, des morceaux de carton et des revers de calendrier. Elle fait également un usage intensif de cahiers à dessin, qui représentent un ensemble spécifique au sein de son œuvre. Elle y développe son univers fantasmé, privilégiant souvent le sens vertical du support. Aloïse est l’auteure d’une cosmogonie personnelle peuplée de personnages princiers, de figures politiques, comme Napoléon Bonaparte, et d’héroïnes historiques au regard bleu, comme Marie-Antoinette ou la reine Élisabeth.

Source : Musée d’Art Brut https://www.artbrut.ch/fr_CH/auteurs/la-collection-de-l-art-brut/aloise

 

- Benjamin Corbaz, né le 4.11.1786 à Lausanne et décédé le 16.3.1847 à Lausanne, prot., du Mont-sur-Lausanne. Fils de Marc-Louis, menuisier, et de Louise-Françoise Delessert. Epouse 1) 1808 Louise-Françoise Meyer, 2) 1810 Sophie Catherine Guisan. Apprentissage de libraire. Relieur et codirecteur du Bazar vaudois. C. tient d'abord un commerce de liqueurs. En 1824, il s'installe comme libraire-éditeur et lance en 1831 la Bibliothèque populaire à l'usage de la jeunesse vaudoise, quarante-trois petits manuels paraissent dans cette collection. En 1843, C. vend sa librairie mais continue à éditer. Membre de la Société vaudoise d'utilité publique dès sa fondation en 1826. Source : DHS https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/030613/2001-05-22/

 

- Louis Corbaz, né le 28.9.1817 au Mont-sur-Lausanne et décédé le 13.6.1881 à Lausanne, prot., du Mont-sur-Lausanne. Fils de Pierre Jacob, imprimeur-lithographe à Lausanne, et d'Henriette Hartmann. Epouse 1) 1846 Marie Dupraz, fille de Louis, 2) 1861 Jeanne-Françoise Paccot, fille de Prosper, Française. C. travaille dans une fabrique de papiers peints, puis fait un apprentissage de typographe. En 1845, il rachète l'imprimerie Hignou qui devient l'imprimerie Louis Corbaz et Cie. Gérant et imprimeur du Nouvelliste vaudois (1845-1881), il achète en 1854 la première presse mécanique de Lausanne. Député radical au Conseil communal (législatif) de Lausanne (1878-1881). Source : DHS https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/030614/2005-08-11/

Etymologie

Armoiries

Famille Corbaz

armoiries inconnues

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