Famille Aeschlimann


Histoire

Ancienne famille suisse originaire du canton de Berne. Bourgeoise d'Auenstein, de Densbüren, d'Oberkulm, d'Arni, de Bätterkinden, de Biglen, de Bleienbach, de Burgdorf, de Frutigen, de Gondiswil, de Grindelwald, de Gurbrü, d'Hasle bei B, d'Heimiswil, de Langnau, de Lauenen, d'Otterbach, de Röthenbach, de Roggwil, de Rüderswil, de Rüegsau, de Siselen, de Sumiswald, de Trachselwald, de Tramelan-Dessus, de Truba, de basel, de Murten, de Genève, de Thônex, de Klosters, de Boveresse, de La Chaux-de-Fonds, de Chézard-Saint-Martin, de Corcelles-Cormondrèche, de Dombresson, de Fenin-Villars-Saules, de Fontainemelon, des Hauts-Geneveys, de Le Locle, de Neuchâtel, de ST-Peterzell, de Lommis, d'Ottoberg, de Bottens, de Waltalingen, de Winterthur et de Zürich.

Famille originaire de Langnau im Emmental, bourgeoise de Berthoud depuis 1599. Son premier représentant connu, Samuel, tanneur et négociant en vins, fut bourgmestre de Berthoud de 1626 à 1628. La famille donna encore deux bourgmestres, tanneurs eux aussi, et plusieurs membres du Petit Conseil, surtout au XVIIIe s. Les A. ont exercé le métier de tanneur pendant 250 ans à Berthoud. Au XIXe s., ils comptèrent quatre générations de maîtres poêliers, mais travaillèrent aussi dans d'autres métiers, surtout ceux du bois. Vers 1800, ils formaient la plus nombreuse famille bourgeoise de Berthoud, et se mariaient souvent au sein de cette bourgeoisie voire entre branches de la famille. Johann Rudolf (->) reprit la description de Berthoud commencée par Samuel (1745-1809) et en fit une chronique comprenant un index généalogique et un répertoire des autorités. Karl Eduard (->) fonda vers 1830 la branche russe de la famille, qui existe encore Source: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/020935/2001-03-12/; auteur: Gertrud Aeschlimann; traduction: Michel Thévenaz; version du 12.03.2001).

Personnalités:

- Johann Rudolf Aeschlimann, né vers le 23.3.1768 à Berthoud et décédé le 21.9.1819 à Berthoud, prot., de Berthoud. Fils de Johann Rudolf, fabricant de bas. Epouse Maria Barbara Ris. Tonnelier, maître d'école dans plusieurs communes bernoises. Revenu à Berthoud, comme adjoint à la chancellerie (1810) et assesseur au tribunal (1816), A. fit des recherches sur l'histoire de la ville: il établit des listes de magistrats et des registres généalogiques des familles bourgeoises, il copia et compléta des notices pour une chronique, qui sera publiée longtemps après sa mort, dans une version abrégée (Source: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/042491/2002-06-07/; auteur: Gertrud Aeschlimann; traduction; Corinne Giroud-Caspar; version du 07.06.2002).

- André Aeschlimann (1929-2016), professeur né à Genève le 22 septembre 1929. Il passe son enfance dans les Franches-Montagnes et fréquente les écoles de Delémont et Porrentruy. Il étudie à l'Université de Bâle et a pour professeurs Adolf Portmann (1897-1982) et Rudolf Geigy (1902-1995). En 1958, il présente sa thèse à l’Institut tropical (Schweizerisches Tropeninstitut). Elle est intitulée Développement embryonnaire d’Ornithdorus moubata et transmission ovarienne de Borrelia duttoni (in Acta tropica. - 1958, vol. 15, p. 16-63). Il se rend l’année suivante en Côte d’Ivoire, à l’instigation des professeurs Baer et Geigy, pour diriger pendant plus de trois ans le Centre suisse de recherche scientifique. Revenu en Suisse, il est engagé comme chercheur à l’Institut tropical de Bâle, tout en effectuant des stages de spécialisation à l’Institut Pasteur à Paris, au Bernhard Nocht Institut à Hambourg et aux Rocky Mountain Laboratories à Hamilton aux Etats-Unis, dans le Montana. Ses connaissances lui valent d’être envoyé plusieurs fois en mission en Afrique Noire. Après son expérience en Côte d’Ivoire, il se lance dans un inventaire des tiques présenté sur le territoire suisse ; de 6 espèces connues, on est passé à 21. Grâce à lui, la parasitologie neuchâteloise s’est découvert une vocation expérimentale. En 1967, il publie un ouvrage de synthèse intitulé Biologie et écologie des tiques (Ixodoidea) de Côte d’Ivoire, un domaine qu’il affectionne et dont il se fera une spécialité. En 1970, il est appelé à devenir professeur ordinaire de zoologie à l’Université de Fribourg et chargé de cours à Neuchâtel. Pour une raison de coordination entre les deux universités romandes concernant la parasitologie, il quitte Fribourg pour Neuchâtel et est nommé en 1972 professeur ordinaire de zoologie et de parasitologie à l’Université où il occupera rapidement la charge de directeur de l’Institut de zoologie. En 1980, il participe à la découverte de Ricksettia helvetica et peu après à la première observation de l'agent de la maladie de Lyme en Europe. Grâce à ses activités dans la parasitologie et à ses relations scientifiques, il obtient sous le rectorat de M. Jeannet, la création d’un laboratoire de diagnostic des maladies parasitaires agréé par l’Office fédéral de la santé publique. Auteur de nombreuses publications, sa bibliographie comprend quelque 180 titres. En 1994, il devient professeur honoraire.
Il exerce de hautes fonctions: il est membre de l'Académie suisse des sciences naturelles, du Conseil national de la recherche du Fonds national suisse, du conseil de fondation de la Fondation Marcel Benoist, co-fondateur du Centre suisse de formation pour la nature et l'environnement et président de l'Association mondiale des parasitologues. Il reçoit de nombreux titres honorifiques. Il est professeur honoris causa des Universités de Rennes et d'Aix-Marseille et reçoit le 17 avril 2002 le prestigieux Prix international de parasitologie Emile Brumpt, décerné à l’Institut Pasteur par l’Académie nationale de médecine. Il décède à Neuchâtel le 4 mars 2016. (Réf.: Bulletin Université Neuchâtel Information no 129 (1998). Ŕ Courrier neuchâtelois du 17 avril 2002. - L'Express du 22 mars 2016, p. 31).

- Catherine Aeschlimann (1956), artiste et enseignante née à La Chaux-de-Fonds le 22 avril 1956. Aussitôt après avoir passé son baccalauréat en 1976, elle enseigne le dessin artistique à l’Ecole secondaire de Cernier tout en préparant le certificat d’histoire de l’art, qu’elle obtiendra en 1982, et celui d’éducation physique à Neuchâtel. Un intérêt soutenu doublé d’une activité intense la pousse à maîtriser les techniques récentes telles l’informatique, l’infographie et les divers programmes en publication assistée par ordinateur comme sciences auxiliaires aux domaines artistiques. Mais elle ne délaisse pas pour autant la peinture et la gravure. Elle est présente tant dans des expositions personnelles que collectives et intervient dans des décorations murales : portes de garage chez Balmer et Gabus à Boudevilliers (1985) ; décoration sur la façade Est d’une maison détruite au profit de la tour Espacité à La Chaux-de-Fonds (1986) ; La Joconde (reproduction numérisée) en façade Est du no 2 de l’Avenue Edouard-Dubois à Neuchâtel (1988) ; Un hommage à Piero della Francesca dans le Grand Café, Champs-montants 2, à Marin (1989) ; 150 m2 d’un garage collectif ouvert mais couvert sur deux étages, rue de l’Evole 36-52, à Neuchâtel (1992). Habitante des Geneveys-sur-Coffrane, elle occupe un atelier dans le bâtiment Landi. (Réf.: Nouvelle revue neuchâteloise no 69. Ŕ L’art neuchâtelois).

- Georges-André Aeschlimann (1920-2010), instituteur né le 25 novembre 1920 à Chézard-Saint-Martin. Fils d’un père ébéniste et d’une ouvrière, il entreprend des études pour devenir instituteur. Après avoir fréquenté l’Ecole normale de La Chaux-de-Fonds, il est nommé dans son village, quand Henri Vuille part à la retraite. Il se révèle rapidement comme un pédagogue exigeant et appliquant les méthodes les plus avancées. Après la guerre, il se rend à Vence, dans les Alpes maritimes, pour suivre les cours de Célestin Freinet et s’informer sur les techniques d’avant-garde. Il crée la coopérative scolaire La Fourmilière, qui engage chaque élève dans une activité de responsabilités et de tâches à accomplir. En 1950, le maître et les élèves travaillent à deux reprises devant les autorités scolaires et les enseignants. Il devient maître de stage dans la nouvelle organisation de l’Ecole normale et forme de nouveaux enseignants. Par ailleurs, il est membre fondateur de l’Union des sociétés locales. Il dirige le choeur mixte dès 1946 et devient capitaine du corps des sapeurs-pompiers dès 1951. Il est trésorier de la caisse Raiffeisen durant plusieurs décennies.
Excellent acteur, il joue dans le groupe littéraire, une troupe d’amateurs qui crée aussi des oeuvres contemporaines, en particulier celles de Jean-Paul Zimmermann, sous la direction de leur auteur: Le retour (1945) et Les Vieux-Prés (1947).
Faute de temps, il attendra 60 ans pour passer son permis, mais la voiture lui procurera des moments de liberté et d’évasion pendant sa retraite.
Il décède le 29 novembre 2010 à l’âge de 90 ans (Réf.: L’Express du 8 décembre 2010).

- Karl Eduard Aeschlimann, né le 7.8.1808 à Berthoud et décédé le 4.4.1893 à Yalta (Russie, auj. Ukraine), prot., de Berthoud. Fils de Heinrich, potier. Epouse en 1836, à Simferopol (Russie, auj. Ukraine), Elisa Maurer, fille de Johann Jakob Maurer-Fischer (de l'entreprise Georg Fischer), de Schaffhouse. Après l'école des bourgeois à Berthoud, A. fréquenta l'académie des beaux-arts, à Paris, avant de se rendre au bord de la mer Noire en 1828. De 1830 à 1860 environ, il fut architecte de la cour impériale pour la côte méridionale de la Crimée. Dans le district du Grand-Yalta, A. établit un plan général des constructions, éleva des bâtiments publics et des édifices privés pour la haute noblesse russe. Il reçut plusieurs distinctions et fut anobli en 1850. Ses fils devinrent architectes, musiciens et ingénieurs mécaniciens, comme leurs descendants qui vivent actuellement à Moscou. (Source: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/028167/2001-03-12/; auteur: Gertrud Aeschlimann; traduction: Ursula Gaillard; version du 12.03.2001).

- Jean Aeschlimann, enseignant. Il est directeur des Ecoles secondaires et de commerce du Locle. Il est nommé en novembre 1953, en remplacement de M. Henri Primault, qui prend sa retraite.
(Réf.: Le véritable messager boiteux de Neuchâtel, 1954, p. 43 ; id., 1959, p. 57).

- Jean-Philippe Aschlimann, de Sumiswald BE. Né en 1940 à Meyriez FR. Licencié ès sciences économiques et commerciales. Chef du Département Information et Relations publiques de la Société suisse pour l'industrie horlogère à Bienne. Administrateur d'Alcyon Equipements 54 à Renens, de La Suisse horlogère à La Chaux-de-Fonds, du Foyer pour étudiants de la Société Helvetia.

Etymologie

 

Répartition des familles Aeschlimann en Suisse (1999)

 

Armoiries

Familles Aeschlimann

armoiries inconnues

 

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